Madness - Alexander

Où était-il ? Dans quel monde ? Que voyait-il ? Le présent ? Le passé ?

Le noir. Enfermé dans une prison aux parois invisibles, et pourtant indestructible. Il étouffait. Ne pouvant sortir. Tentait de crier, mais sa voix ne sortait pas. Ses oreilles ne captaient pas, son coeur battait-il encore ?

Le blanc. Une image floue et lointaine. Des matelas ? Tout était douceur et moelleux autour de lui. Il pouvait bouger, à droite, à gauche... Rouler. Ses bras refusaient de se mouvoir, et son cou le grattait.

Des cris, des hurlements. Dans sa tête. La réalité ? Le rêve ? Le passé ? Ou bien le présent ? Qui criait ainsi ? Ce n'était pas de la douleur, c'était de la terreur. Quelque chose n'allait pas ! Il fallait agir, se lever. Se cogner dans le mur, qui était semblable au sol, et tomber.

Et le noir. À nouveau.

Et sa tête qui allait exploser. Qui avait explosé. Ouverte aux quatre vents, il entendait tout, voyait tout. Des visages distordus, des histoires d'inconnus. Une poupée ayant perdu un oeil ? Puis à nouveau des cris. Il fallait se tenir, bouger, faire quelque chose ! Mais le blanc était toujours le plus fort, tout en étant mou. Les sols étaient les murs.

Combien de temps s'était écoulé ? La notion du temps l'avait quitté. S'endormir et rêver de personnes bougeant, rêver les rêves de quelqu'un, mais pourquoi tournaient-ils toujours au cauchemar ? Le réveil était-il au moins réel. Qu'avait-il bien pu se passer ?

Son bras lui faisait mal. Et puis il avait faim. Et froid. Parcouru de frissons de la tête aux pieds, et grelottant, mais suant à grosses gouttes. Qui avait donc ainsi pu dérégler le chauffage ? Il fallait bouger, se gratter. Ses bras étaient coincés. Son cou le démangeait ! Il étouffait à nouveau. Qu'est-ce que c'était que ce rêve encore ?

Ou bien était-ce simplement la réalité ?

Où était-il ? Par terre. Sur un sol aussi matelassé que les murs autour de lui. Une cellule capitonée, éclairée par un néon blafard qui semblait si loin au plafond.

Que voyait-il ? Le plafond. Son torse, coincé dans une camisole de force. Ses jambes, portant un pyjama d'hôpital. Les murs capitonés. Une porte, peut-être ? Une échappatoire ?

Le présent ? Ou bien le passé ? Le rêve ? Il ne rêvait pas. Mais il avait faim, très faim. Et froid, et chaud, et sa tête lui faisait mal.

La passé ? Présent... Indescriptible intermédiaire entre le rêve et la réalité, le noir et le blanc, soi même, et d'autres... D'autres ? Quels autres ? Il était seul.

Alexander était seul dans cet enfer. Mais quelque chose était là, à coté de lui, à l'observer fixement.

Un lapin blanc.

Il ouvrit les yeux, enfin il le pensait en tout cas, à moins qu’il soit encore en train de rêver ? Il grelottait il avait froid il avait mal au bras. D’ailleurs il n’arrivait pas à les bouger et puis il y’avait cette démangeaison au cou, puis il s’étouffa. Était ce réel ce coup ci ? Il tenta de reprendre sa respiration.

Son regard ce mis à chercher dans le vide, totalement perdu et apeuré pour le coup. Il était au sol, c’était matelassé comme les murs. Ce pourrait il ? Une cellule capitonné ? Pourquoi ? Ou ? Y’avait quoi ? Un néon, lui camisolé… pas étonnant qu’il ne puise pas bouger les bras, ses jambes ? Un pyjama.

Mais que c’était il passer ? Il était ou ? Ou était les autres ? Il soufflait en tremblant, il avait si froid et pourtant il suait. Son estomac gargouilla à lui tordre le ventre. Il avait faim ? Depuis combien de temps était il ici ? C’était bien le monde réel mais c’était si étrange comme ci… il n’y était pas totalement.

Et puis son crâne lui donnait un mal de chien, ont étaient quand ? Pourquoi était il dans un hôpital ? Était ce un hôpital ? Était ce un patient ? Était il fou ? De quoi ce souvenait il la pour le coup.
Il s’appelait Alexander oui il avait 23 ans il en était persuadé… enfin durant quelques secondes en tout cas. Était ce vraiment le cas ? Et si ce n’était pas vrai ? Non non impossible il était bien un mutant.

Un mutant de l’Institut Xavier… mais attend l’était il vraiment ? L’institut oui il ce rappelait de sa fermeture et… oui il y’était retournée. Mais y’a combien de temps ? Y’avait qui… il tourna le regard personne, enfin si un lapin… était il réelle ? Ou bien rêvait il encore ? Il s’étouffait toujours il avait peur.

C’était quoi cette histoire, son dernier souvenir… Un café ou il avait bu un café… ou pas était ce un rêve sa aussi ? Qu’Est-ce qui était réel. Il pris un inspiration, autant d’air qu’il pouvait si c’était un hôpital il devait y’avoir du personnel non ? Oui mais une cellule capitonné cela empêchait le bruit de sortir.

Tant pis il fallait essayez, il ne pouvait pas rester comme cela, il tenta de crier.

« Hey! Y’a quelqu’un ? S’il vous plait de l’aide! »

C'était quoi qui lui coulait le long des joues ? des larmes ou de la sueur ? toujours est il que cela le brulait.

La sensation de brulure n'allait pas en s'arrangeant... Tous les pores de sa peau le brûlait. Ses cheveux ! Ses ongles ! Tout son corps était en flammes, ainsi que la pièce autour de lui. Sauf le lapin, bizarrement, qui penchait ses oreilles comme pour afficher une subite perplexité.

Les souvenirs se bousculaient. Des flammes. Ces flammes ! De l'alcool. Répandu partout. Il entendait encore l'odeur, tout comme il pouvait sentir le crépitement de l'allumette qu'il allumait et jetait dans tout cela. Et puis soudain, des cris, des hurlements, des sirènes, une ambulance, des pompiers ?

Les brûlures étaient graves, tout son corps était douloureux, sa tête allait exploser. Seule la lumière blanche des néons au plafond était rassurante. La lumière blanche, au bout du couloir. Et un médecin qui se penchait sur lui...


"Mon pauvre Alexander... Te voilà bien arrangé..."

Adam Zachary ? Ici, ou bien il délirait encore ? Quelque chose le chatouillait, autour du cou, il avait peine à bouger. La camisole encore ? Une sensation de piqûre, puis de brûlure.

Puis l'apaisement, tout semblait clair et net, autour de lui. Il pouvait presque voir Kalalli non loin... Kalalli ? Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire ici. Aux dernières nouvelles, il pleurait dans son lit.

Adam était toujours devant lui, notant quelque chose sur un petit ordinateur. La porte était ouverte, derrière lui. Sur quoi allait-elle déboucher ? On pouvait y apercevoir quelque chose... Le lapin. Il était sorti.

Brûlure intense et douloureuse, il brûlait tout brûlait, il poussa un cri étouffé par le manque d’air.
Les souvenirs se bousculait, les flammes, l’alcool partout, puis les cris, les sirènes que c’était il passé que ce passait il ? Les brûlures grave brûlure douloureuse, parcourant son corps, explosant sa tête.

Et ce néon si blanc, si rassurant simple aperçu du calme paradisiaque du monde des morts… mais il ne l’était pas, il n’était pas mort, ou si peut être.. Cette lumière, était ce le signe du bout du couloir ? On ce penchait sur lui, un médecin, il le connaissait c’était…

« A…Adam! »

Il délirait? L’homme qui fut son référent, son exemple durant un temps était bien la ? Ou était ce encore une illusion, ça le chatouillait au niveau du coup, la camisole ? Toujours la entravent ses mouvements, une piqûre, une brûlure, contraction des muscles, détente musculaire.

Le soulagement, l’image devenait plus net ou était il ? Que c’était il passez pour que son professeur soit la à le soigné ? Et la bas c’était… Kalalli ? Qu’Est-ce qu’il faisait ici ? Les souvenirs revenir un peu, la dernière fois qu’il en avait entendu parler c’était… à l’institut, il était dans un état de déprime, pourquoi déjà ? Que lui était il arrivez… que leurs étaient ils arrivez pour ce retrouvez ici ?

La porte était ouverte, Adam était passez par la, il ne l’avait même pas perçu, c’était quoi dans le couloir ? Le lapin ? C’était un couloir d’hôpital ? Le télépathe tourna la tête vers Adam, avant de lui demander les yeux virevoltant d’incompréhension.

« Professeur… que… que ce passe t’il ? Ils… nous est arrivez quoi ? Ont est ou ?

Il lança un regard fixe sur son professeur, un peu plus sur de lui pour le coup.

« Et vous étiez passez ou ? Beaucoup ont dit que vous nous aviez trahis, j’ai toujours soutenue le contraire! Puis… ont à été dissous… abandonné… Mais… »

Son regard tomba sur la camisole, puis il remonta son regard vers Adam à nouveau.

« Pourquoi… je porte une camisole ? »

Il tourna la tête vers Kalalli, enfin si il s’agissait bien de Kalalli.

« Et pourquoi Kala est ici ? Ont est un l’institut ? Ont à été blessé ? »

Le docteur Zachary restait sagement debout, et répondit.

"Ce sujet semble totalement délirer, il me confond avec un dénommé Adam, je n'ai pas la moindre idée de qui cela peut être..."

Sa voix semblait se déformer étrangement, comme si un train de coquillages lui passait devant la bouche, tiré par une locomotive à vapeur fumante.

"Il semble qu'il y ait une amélioration de ses capacités puisqu'il semble en mesure de détecter son camarade. Il va bientôt falloir mettre un terme à cette expérience."

Toujours la voix très déformée. À bien y regarder, Alexander put voir Adam disparaître, se fondant dans l'air comme s'il n'avait jamais été présent... La porte était refermée.

"Je mangerais bien du risotto, ce soir..."

L'étrange voix du docteur Zachary s'éloignait... Mais d'autres personnes étaient présentes dans la cellule, subitement : un vieil homme et une vieille femme, qui passaient sans le voir à travers le mur capitonné, une petite fille cherchant sa poupée qui était tombée de l'autre coté de la porte.

Une terrible sensation de faim le prit alors à l'estomac, et subitement, le papy passa en courant devant Alexander, poursuivi par la vieille qui lui mettait des coups de canne. La petite fille pleurait, sa poupée était détruite. Il y eut une nouvelle explosion dans sa tête, et ce fut le silence complet. Uniquement perturbé par le régulier grésillement des néons.

Ce sujet ? Il délirait ? Ce n’était pas Adam Zachary? Sa voix ce déformait c’était quoi ce délire ? Il laissa sa tête partir à droite, puis à gauche, dans un flou total il ni comprenait pas grand-chose.

*Amélioration…capacité… camarade… expérience…expérience…*

Adam disparu évaporé dans l’air, la porte était refermé elle s’éloignait cette voix étrange, son esprit lui jouait des tours ? Ou plutôt son esprit était embué.

*Expérience…*

Il pivota la tête, il n’était pas seul, il y’avait de vielles personnes qui passait sans le voir intangible, une enfant elle pleurait, sa poupée était de l’autre coté de la porte.

*Délire… je…*

Son estomac ce crispa, il avait faim, si faim, le grand père passa en courrant pourchassé à coup de canne par la mamie. La petite fille pleurait la poupée était détruite, oui comme son esprit, il secoua la tête aussi vivement qu’il le pouvait.

*stop! Ce n’est pas vrai! Stop!*

Une explosion douloureuse dans son crâne, il ferma les yeux sous la douleur, quand il les rouvrit c’était le silence qui régnait, seul le bruit étrangement rassurant des néons.

*La chambre est vrai… les néons aussi… à chaque fois je fini par y revenir…la camisole est la… une expérience…*

Il pris une inspiration, redressant un peu la tête avant de la laisser retomber.

*Une expérience… amélioration de mes capacités… j’ai déjà entendu cela… augmentation de pouvoir via une drogue… Arcade III ? Pourquoi ? Kalalli… il est la… je l’ai sentis… Je dois… le protéger…*

Accélération rapide de la respiration, il s’affolait c’était logique vue la situation, il souffla fortement.

*Calme! Rester calme! Respiré profondément!*

Il tenta de respirer le plus calmement possible, les yeux fermés tentant de faire le vide dans son esprit.

*Doucement! Je dois regroupé mes forces, mon esprit! Le focalisé sur Kalalli!*

Si l’inuit était bien la ou il l’avait vue alors il devait tenter de communiqué, vue son mal de crane cela n‘allait pas être simple, il était presque sur d‘échoué mais c‘était la seule chose sur lequel il pouvait s‘accroché, l‘espoir de ne pas être seul.

**Kalalli!**

Seul le silence répondit à Alexander. Un oppressant silence, tout juste interrompu parfois par le cliquetis d'un néon qui s'était soudain mis à clignoter. Il n'entendait plus rien. Ne voyait d'ailleurs même plus très clair. Était-ce cette faim qui le tenaillait, qui lui faisait perdre ses facultés ?

Il fallait qu'il s'assoit. Ses jambes ne tiendraient pas une seconde de plus. Il faisait à nouveau une chaleur étouffante, et Alexander pouvait sentir la sueur lui couler sur le visage, piquant ses yeux, produisant un goût salé sur ses lèvres. Il n'était pas normal qu'il ait subitement aussi chaud ! Mais à bien y regarder, il était allongé sur des charbons ardents. Ceci expliquait sans doute d'où tout ça venait. Il était sur un véritable barbecue géant. Ne manquait plus qu'une barde de lard et une ficelle, et un monstrueux Adam qui tournait la broche.

Le pire dans l'affaire, c'est que tout ceci semblait si réel, et Adam ne semblait vraiment pas loin... Avait-il rêvé ? Kalalli n'était probablement même pas là. Sans doute était-il resté à se morfondre sous sa couette, comme d'habitude. Tout ceci virait au cauchemar...

Rien que le silence comme unique réponse, la faim ? Ou… le bouclier télépathique de l’inuit ? Ah moins que… il ne soit pas la ? Il était peut être seul en faite.
C’était pas illogique qu’il pense à Kalalli après tout il adorait le jeune mentaliste, même si il avait une rancœur étrange au fond de ses entrailles. Pourquoi ? Impossible de le dire.

Il faisait chaud, très chaud il… cuisait? Il était la allongé sur les braises comme un vulgaire morceau de viande. Cela devenait bizarre, voir même n’importe quoi, il délirait encore certainement. Cela semblait si réel si véridique. Mais il s’agissait bien d’Arcade III et si ont lui avait injecté de la drogue…

*Cela pourrait expliquer pourquoi…*

C’était fou, un véritable cauchemar qui prenait la tête à Alexander, des larmes apparurent à ses yeux, enfin en tout cas il pensait bien pleurer, c’était peut être pas le cas. Mais son cœur était pourtant bien lourd il en avait marre. Kalalli était il la ? Et cet Adam… pourquoi semblait il si proche ?

« Assez… »

Il ce mis en chien ce fusil et ce laissa aller un instant, il avait faim, il avait mal, il avait chaud et surtout il avait peur.

« Arrêté ASSEZ!! »

Adam était il vraiment proche ? Et si c’était le cas ? Et si… c’était à tenter après tout il n’avait plus que cela à tenter ou il devrait ce laissez succombé.

Il pris une grand inspiration essayant de faire fit de ce qui lui engourdissait la tête, l’ultime action d’un animal blessé, l’ultime concentration avant l’abandon, un contrôle un ordre. Libère moi.

Rien, rien, rien, rien rien.

Il ne se passait rien. Le vide, le néant absolu. Un vaste désert de sable, avec personne aux alentours, probablement à des milliers de kilomètres à la ronde. Mais paradoxalement, cet environnement sablonneux et inhospitalier n'était pas si redoutable que cela.

C'était calme. Calme et silencieux. Il ne faisait pas froid, plutôt une chaleur à la limite de l'étouffante, et sec, mais il n'y avait personne, et rien à penser. Pas de complots, pas de sales coups, pas de mensonges, pas de groupuscules aux ambitions inavouables. Pas d'esprits à sonder, rien à lire, rien à chercher, rien...

Alexander se réveilla finalement. Quelque chose lui grimpait dessus. Il s'était endormi ? À même le sol, sans s'en rendre compte, mais d'un autre coté, il n'y avait pas de lit dans sa chambre. Ou sa cellule ? Juste des matelas partout. Sa chambre était un immense lit.

Le fameux lapin l'avait escaladé, et lui gambadait dessus sans autre forme de procès. Il avait de nouveau faim. De là à bouffer le lapin, c'était peut-être un peu barbare, mais quelque chose aiguisait son appétit. Il y avait une vague odeur de bouffe. Encore un rêve ? Du bruit dans sa cellule l'informa que quelqu'un posait probablement son repas par terre...

Rien il ne ce passait absolument rien, pourquoi, pourquoi ? Il faisait si chaud il était seul la dans le désert perdu. Et pourquoi c’était presque supportable malgré tout, y’avait pire.
Il devenait maboule il n’avait plus contrôle de rien, qu’Est-ce qu’il faisait la ? Il n’y avait rien ici, y’avait déjà il déjà eu quelques choses, rien personne pas une pensée pour brouillé le silence.

Une pression sur son corps, quelques choses… le réveille. Il cligna des yeux quelques instants pour apercevoir le lapin sur lui. La petite créature l’avait escaladé c’était presque rassurant de le voir. Il c’était endormit ? Alors tout ce qu’il voyait était un rêve ? Mais alors qu’avait il rêvé et qu’Est-ce qui était vrai ? Une douleur, à l’estomac la faim, elle était vrai elle en tous cas.

Le lapin gambadait sur lui, un rapide sourire paru sur les lèvres d’Alexander, puis une odeur arriva à ses narines, c’était alléchant de la nourriture ? Du bruit ? On venait le nourrir ? Mais il avait les bras attachés c’était un peu bête non ?

Il lança dans le vide peu certain qu’il y’avait vraiment quelqu’un qui l’écoutait, ou plus simplement que quelqu’un était la, mais il chercha du regard qui déposait de la nourriture.

« Hey! Je risque d’avoir du mal à manger camisolé de la sorte vous pensez pas ? »

Et si il y’avait vraiment quelqu’un ? Que ferait il ? Son pouvoir était inerte encore… enfin il commençait à ce demander si il avait vraiment un pouvoir pour le coup, mais il voulait savoir ce que l’on lui voulait à la fin. Alors il allait le demandez histoire de.

« Je peux savoir ce que je fou ici ou vous allez repartir sans dire un mot et me laissez comme un con ? »

Le jeune homme tenta de ce redressé un peu, d’abord il fit de manière à faire glissé le lapin pour qu’il ne tombe pas de haut, puis il ce mis en position d’abdominaux pour ce redressé en ce balançant vers l’avant, il ce retrouverait logiquement en position assise ce qui était plus simple pour ce levé ensuite.

Aucune réponse ne vint à Alexander. Le lapin était parti. Attiré par l'odeur du repas, manifestement. L'ironie du sort voulait que, de sa position un peu plus élevée, Alexander pouvait voir qu'il s'agissait de purée de carottes, avec une cuiller en plastique à coté, et un genre de biberon d'eau.

Il y eut un déclic, et ses bras se libérèrent, produisant force fourmillements dans tout son tronc. Fourmillements qui finirent par lui monter à la tête, descendre dans les jambes, se muer en insupportables aiguillons de torture, et finalement, s'atténuer, bien que toujours présents...

Un autre cliquetis fut audible, la porte de sa cellule s'était refermée. Bizarrement, il se sentait plus lucide que d'habitude. La situation paraissait presque normale, et la sensation de faim s'était presque estompée...

Pas de réponse ? Il avait été snobé ? Ou n’avait il tout simplement pas vraiment parlé ? C’était devenue si compliqué tout cela. Le lapin était partit attiré par l’odeur, d’ailleurs à la vue du plateau c’était de la purée de carotte. Sans même regarder l’animal le télépathe lança.

« Pas étonnant que cela t’attire… ouais bon je parle à un lapin… qui n‘est peut être pas vraiment la…»

Un déclic ce fit entendre, suivit d’un brusque fourmillement qui le parcourus tout le long de son corps. Il grogna sous cette peu agréable sensation, alors qu’il secouait vigoureusement les bras pour laisser le sang circuler dans ses bras. Il ce frotta le buste puis les jambes cela faisait du bien.

D’ailleurs la sensation ce calmait un peu, assez pour permettre à celui-ci d’aller doucement et à quatre pattes vers le plateau, alors que la porte fit un déclic qui stoppa Alex.
Il avait refermé pas étonnant, il resta un instant stoïque puis ce mis en tailleur à coté du plateau, avant d’enroulé au mieux les longues manches de la camisole pour pouvoir ce saisir du dit plateau et le poser sur ses jambes.

Il pensait plus librement, un grand moment de lucidité qui ne le dérangeait absolument pas, ont revenait à la normalité. Il observa un instant l’assiette et le biberon.

*Y’A-t-il vraiment que de la purée de carotte la dedans ? D’un autre coté ils ont pas besoin de cela pour m’injecté des trucs… puis avoir l’estomac plein ne serait pas un mal si je veux me barrer…*

Il pris la cuillère et en rempli celle-ci du contenue de l’assiette, il la porta à hauteur de bouche et laissa un instant de blanc avec de l’engouffrer dans sa bouche et la ressortir ensuite pour avalé la purée de carotte. Il pris son temps analysant l’endroit qui devenait si habituel il renouvela son action et bue de l’eau au biberon. Il grimaça un peu de devoir boire à ce genre d’ustensile, pas trop habitué à ce genre de chose.

Enfin il avait du avoir l’habitude y’a 23 ans…

Une fois qu’il eu fini la purée il déposa le plateau et tenta doucement de ce levé totalement. Le sol était pas adapté à cela mais cela lui permettrait de s’étirer un peu. Et puis l’effort le préviendrai si une drogue lui avait été mise dans la nourriture.

Puis surtout cela lui permettrait de vérifié si il ne pouvait pas enlevé cette camisole, il serait plus libre de ses mouvements sans.

Le repas avait l'air tout ce qu'il y avait de plus normal. Exception faite du retour en enfance constituée par le biberon... Pas spécialement bon néanmoins, ni spécialement mauvais non plus.

Se mettre debout fut un tantinet plus laborieux, mais avoir des mains pour s'aider était d'un grand secours pour contrer le coté moelleusement instable du sol. Toutefois, la camisole était d'un modèle étrange, vu qu'il ne semblait pas possible de la retirer. Il y avait probablement un dispositif quelconque conçu pour pallier à cela, ce qui expliquait qu'il avait été détaché à distance. Et d'ici à ce qu'il y ait en plus une bombe dessus...

Bizarrement, Alexander se sentait étrangement serein. Les choses avaient l'air de suivre un cours normal. Certes, il était enfermé dans une cellule capitonée, à bouffer de la purée de carotte en compagnie d'un lapin, après avoir eu des hallucinations pendant un temps indéterminé, mais à bien y réfléchir, peut-être était-ce là la normalité ?

En tout cas, d'où il était, il pouvait entendre des voix... Encore une hallucination ? C'était la voix d'Adam.

"...Forcer les doses...Accoutumance...Autres sujets...Déménager...Élimination..."

Très habituel, en effet.

Le ventre rempli par ce qui avait l’air d’un simple purée de carotte et le gosier rafraîchis par le… biberons le télépathe puis entamé sa relevé. Et cela n’avait rien de simple loin de la.

Il poussa sur ses jambes et battu plusieurs fois des bras pour ce maintenir, allant jusqu’à ce rattraper contre un mur. Il n’était pas bourré mais le sol était pas hyper pratique pour tenir debout.
Après un moment il arriva à ce tenir debout assez stablement pour pouvoir examiné sa tenue du moment.

Et ce n’était franchement pas commun comme tenue, elle ne semblait pas pouvoir être enlevé. Voila qui était ennuyeux. Elle devait avoir un système de déclenchement à distance, ce qui expliquerait qu’il est put manger sans que le type ne le détache directement. Oh mais ce pouvait il qu’il ?

*Est mis une bombe ? Ce serai une super idée et hop une purée d’Alex au carotte…*

Il regarda vaguement le vide.

*Allez Alex essaye de positivé un peu… les choses s’arrange! Plus de vision! Plus que toi, cette pièce et le lapin.*

Après tout c’était mieux que tout à l’heure, la c’était normal… enfin plus normal que des hallucination qui le fond finir sur un tourne broche… depuis combien de temps était il la ? Un rapide coup de manche sur sa joue. Il avait de la barbe… c’était pas rare… d’ailleurs c’était il rasé récemment ? Bonne question.

*Mouais m’aide pas à savoir depuis quand je suis la…*

Puis des voix ce firent entendre ? Le télépathe arqua un sourcil d’étonnement, était ce dans sa tête ? Il allait replonger dans son délire ?

*On dirait… la voix d’Adam…*

Il tendit l’oreille.

*...Forcer les doses...Accoutumance...Autres sujets...Déménager...Élimination… ELIMINATION ?*

C’était pas bon cela, ils avaient forcer les doses ou allaient ils les forcer ? Nan il avait du les forcer certainement pour passer par-dessus l’accoutumance. Cela expliquerait pourquoi il ce sentait mieux.
D’autre sujets ? Il était pas tout seul dans cette enfer ? Déménager… lui ? Un autre ? L’endroit ? Pourquoi déménager un endroit ?

*Pour éviter d’être trouver ? Et qui veulent t’il éliminé ? Moi ?*

Y’avait de quoi ne pas être d’accord, il recula un peu avec précaution pour éviter de ce cassé la figure, il voulait avoir le maximum de place au cas ou et surtout il voulait ce retrouver face à la porte. Si la moindre personne entrait ici il allait devoir agir. Il en dépendait de sa survie.

Et quelqu'un entra effectivement dans la pièce. Quoique... Non. Il n'était pas entré. Il était apparu. Était-ce une nouvelle hallucination ? Une hallucination plus ou moins inconnue en costume beige et cravate rose, qui le regardait avec un certain intérêt, puis qui finalement, se para d'un léger sourire avenant, avant de parler.

"Bonjour Alexander. Je m'appelle Markus Wiseman, j'appartiens à la Fondation Ganymède, et je suis actuellement à Manhattan, même si mon esprit est ici."

C'était un scénario assez original pour une hallucination...

"Je suis content de voir que tu recouvres ta lucidité. Tu dois sans doute te poser une tonne de questions, c'est pourquoi je vais passer un peu de temps avec toi si tu es d'accord."

Il regarda un instant autour de lui dans la pièce. Le décor n'était pas génial pour boire le thé, mais bon... il faudrait bien faire avec.

Il était prêt à agir quand soudain on entra… enfin il s’attendait pas à cela pour une entrer. Il resta inerte attaquer ? Pas attaquer ? Si cela lui permettait de quitter cette enfer…
D’un autre coté le type en face de lui était peut être une simple hallucination, ce qui signifierait qu’il était encore en train de sombrer à nouveau dans le délire.

L’apparition après lui avoir sourie lui parla, précisant qu’il était Markus Wiseman de Ganymède Manhattan. Le télépathe resta un instant dans le doute.

*y’a vraiment l’esprit d’un mutant devant moi ou je délire encore ?*

L’apparition enfin Markus lui précisa qu’il était heureux qu’il soit redevenue lucide pour le coup Alex pensa que lui aussi été heureux de l’être redevenue. Même si la situation le faisait encore un peu tiquer pour le coup.

L’homme lui proposa de répondre à ses questions, d’un coté c’était un peut la seule personne réel ou non avec qui il pouvait parler.

« D’accord! De toute façon ce n’est pas comme si le lapin avait beaucoup de conversation… »

Il ce laissa glisser sur le sol, inutile de ce fatiguer pour rien, il resta à observer Markus un moment, avant de demander légèrement nerveux.

« Si vous êtes réellement la… et que vous avez des réponses alors… »

Il ce frotta le coup comme il pu avec sa camisole qui l’entravait.

« Alors… il ce passe quoi ici ? Parce que la je commence juste à devenir foutrement barge… me battre contre des salopards en cravate c'est dans mes compétences mais… »

Son regard tomba sur la cravate de Markus.

« Je disais pas cela pour vous hein… je parlais de… mes employeurs… »

Son regard ce fit colérique, puis il ce mis à rallez tout seul.

« Enfin non cette bande d’enfoiré qui me prenne pour un pantin… Pouvais pas prendre un autre télépathe avocat! Non!!! Il à fallu que ce soit moi… Oui bien sur… »

Il laissa tomber sa tête lourdement vers l’avant.

« Pitié dite moi que je parle pas tout seul.. »

Markus regarda un instant autour de lui. Probablement cherchait-il le lapin ? En tout cas, il se recentra bien rapidement sur Alexander qui avait beaucoup de questions...

"Et bien... Vous avez été emmené ici sur ordre d'une source inconnue afin d'être utilisé comme sujet de tests pour une drogue améliorant les capacités cérébrales des mutants psychiques. Les hallucinations sont probablement un effet secondaire."

Le dirigeant ne sut pas trop quoi répondre à Alexander, qui avait plus l'air de vouloir solder ses comptes avec d'autres gens que de vouloir discuter, mais bon... Sans doute devait-il passer ses nerfs.

"Rassurez-vous, vous n'êtes pas tout seul. Et même si ça n'a pas été facile pour eux, l'Institut est en route pour vous récupérer..."

Markus plissa les yeux.

"Mais dites moi... Vous pensez qu'il serait du domaine du possible que vos employeurs aient organisé tout ceci ?"

Markus lacha la cruelle vérité, il était bien sujet d’une expérience, donc ce qu’il avait entendu n’était pas une hallucination. Pour le reste c’était pas sur par contre mais en y réfléchissant bien Adam n’était donc vraiment pas Adam. Cela fit tirer une moue au télépathe qui ce trouvait bien bête d’avoir cru revoir son professeur.

*Ironie! Tester un drogue qui amplifie mes pouvoirs…*

Puis Markus le rassura, il n’était pas seul, le dirigeant de ganymède était vraiment la. Il le regarda compatissant cela faisait du bien une personne avec qui discuté.

« Vous pouvez pas savoir à quel point cela fait du bien d‘entendre ça… Quand ont est télépathe on sait que l’on sera seul… même entouré on est seul… les gens ont beau vous faire de grand sourire… une simple pensée les révèles sous leurs véritable jour… »

Il laissa son regard tomber dans le vide, l’institut venait le chercher ? Les larmes lui montaient au yeux.

« Il vienne pour moi ? Je l’aurai jamais cru… vous savez… les télépathes les effraient… même moi… surtout moi je crois… il faut dire que… beaucoup pense que je suis pas un type bien… c’est pas faux d’un coté… j’ai été obliger de faire des choses moches… mais il le fallait… même si… je l’ai fais pour eux…

Quand Wiseman lui demanda si il était possible que ce soit L&M qui est orchestré tout cela Alexander eu un rire nerveux alors que les larmes lui coulait maintenant le long des joues.

« Possible… tout est tellement possible depuis quelques mois… Non depuis quelques années… Je voulais juste faire des études… devenir Avocat! Mais… y’a eu cette bande de terroriste! Puis j’ai rejoint l’institut… personne ne devrait voir ce que j’ai vue… trois ans à ce reconstruire pour cela… »

Doucement les larmes continuait à glissé, alors que le regard du télépathe fixait sans le voir Markus.

« Markus… je peux vous appelé Markus ? Vous pensez que le destin à voulu ce qui m’arrive ? Qu’une bande d’avocat véreux m’engage pour relâcher un criminel, puis me demande d’aller à l’institut de Georgia pour… la trahir… et pour ne pas l’avoir fait ma puni en me faisant voir des choses… abominable ? Est-ce que cela va s’arrêté ? C’est quoi l’étape après les malades sadique et les expérimentations ? Qu’Est-ce que je vais devenir ? »

D’un revers de la manche il essuya ses larmes.

« Lange&Manner… et tout ce que cela ma apporter… Est-ce une punition parce que je suis mutant ? »

Le dirigeant de Ganymède se fendit d'un léger sourire aux paroles d'Alexander sur la solitude. Manifestement, il savait exactement de quoi Alex parlait. Il était sans doute lui aussi télépathe...

"Croyez-moi, je vois exactement ce que vous voulez dire...", il eut ensuite l'air gêné et toussota, avant de continuer. "Ce qui m'amène à vous parler de l'Institut... Je pense que vous devriez tempérer votre émotion. Précisément pour les raisons que j'ai pu évoquer, j'ai malheureusement pu voir que la vérité des motivations de l'Institut est bien loin des nobles causes que la plupart des naïfs leur prêtent..."

Il en avait trop dit, ou pas assez. Il fixa alors Alexander, droit dans les yeux.

"Je n'irai pas par quatre chemin, car même si ça ne sera pas simple, cela vous épargnera au moins la déception de découvrir les choses par vous même. Lorsque l'Institut a appris votre disparition, sa première pensée a été d'identifier les coupables de l'enlèvement -notez qu'ils ne se sont pas intéressé aux commanditaires- pour les punir. Et parce que vos ravisseurs ont eu des contacts éloignés avec Ganymède, ils ont rappliqué dans mes locaux avec le vague objectif de tout détruire en représailles."

Ce n'était pas exactement toute la vérité, mais Alexander n'avait pas non plus besoin de le savoir.

"Les choses ont pu se calmer, et j'ai proposé l'aide de la Fondation pour vous retrouver en gage de bonne volonté. Il n'en reste pas moins que chaque fois que je croisais un regard, je lisais dans l'esprit tout le mépris que l'Institut avait pour moi, et pour Ganymède. Pour tout vous dire, même une ancienne membre de l'Institut qui travaille épisodiquement pour nous a été qualifiée de traitresse pour avoir eu l'audace de demander sur quels éléments ils basaient leurs accusations. Vous la connaissez peut-être ? Leah Peterson ? Quoi qu'il en soit, aujourd'hui même, je suis allé leur annoncer que je vous ai retrouvé, et en quelques jours, leur objectif était passé de vous retrouver à affirmer leur supériorité sur nous, monstres de Ganymède, et préparer leur revanche... Je vous laisse imaginer comment j'ai été accueilli..."

Il eut un geste amical envers Alexander, puis se ravisa. Au final, il n'était pas là, et ça ne servirait à rien. Il eut alors un rire amer.

"Vous savez la meilleure dans l'histoire ? C'est qu'ils me blâment d'avoir protesté non pas parce que leur comportement est, oserai-je dire, fanatique. Non non. Ils me blâment d'avoir lu leurs pensées, leurs motivations haineuses qui explosaient hors de leur tête."

Il se tut alors, laissant Alexander deviser sur le destin, et reprit un air plus neutre, regardant ailleurs. Quand il eut finit de raconter son histoire, Markus ne répondit pas immédiatement, se contentant de pousser un léger soupir. Finalement, il hasarda :

"Je ne sais pas. Je ne crois pas au destin. Je crois qu'il existe en ce monde des forces qui veulent orienter les choses dans leur sens, mais ces forces n'ont rien de surnaturel, et sont bassement, terriblement humaines. Je doute qu'on ait voulu vous punir d'être mutant, mais je pense que, clairement, on a voulu se servir de vous. Les pouvoirs des mutants excitent bien des convoitises, et beaucoup veulent avoir le maximum de pouvoirs à leur service. L'endoctrinement, la manipulation... Voilà les leviers de ce que vous appelez le destin."

Ce n'était pas une réponse précise, mais c'était sans doute ce que Markus pouvait faire de mieux.

"Mais il y a toujours des moyens de s'en sortir...", ajouta-t-il mystérieusement.

Il voyait ce qu’il voulait dire ? Donc c’était confirmé, il était télépathe lui aussi. Ce qui laissa à Alexander le loisir de ce dire que son bouclier psy devait être bien mort, ce qui expliquerait qu’il puis le voir ? D’un autre coté pour le coup il ce foutait royalement de savoir que Markus pouvait aller fouiller.

Puis il eu un instant d’incompréhension, que voulait il dire par l'Institut est bien loin des nobles causes que la plupart des naïfs leur prêtent ? Ok beaucoup sont jeunes et inexpérimenté mais… C’est alors que Markus lui envoyez la violente révélation qui laissa un Alex les yeux écarquillé.

Certes la jeunesse pouvait vous faire faire des erreurs, il était bien placer pour le savoir. Pour ce qui était de rechercher les coupables de l’enlèvement c’était logique pour trouver un début de piste, les commanditaire ce trouverait plus tard. La punition c’était une autre affaire mais cela pouvait attendre sa libération. Mais quand Markus parla de l’objectif de faire du grabuge à Ganymède il en resta sur le cul.

« … »

Laissant un blanc il ce demanda pourquoi les choses n’avait pas été tempérer, ils savaient que beaucoup à l’institut était vif et agissait sur l’instant, mais les anciens pouvait tempérer les choses, pourquoi n’avait il pas réagit ?

Il redressa la tête dans un sursaut lachant un étonné:

« Quoi ? »

Il tombait des nues, pourquoi traité Leah de traitre ? Il ce rappelait l’avoir vue au restaurant et avoir manger avec. Toute c’était merveilleusement bien passer et il n’avait détecté aucune mauvaise penser chez la jeune femme.

Puis Markus lança l’argument qui envoya une nouvelle claque au télépathe, la lecture de pensée, il poussa un très profond soupir, avant de répondre.

« Je sais qu’il n’aime pas cela… quand un télépathe lis leurs esprits! moi-même je ne dit jamais que je suis en lecture… et j’avoue me donner quelques faux air quand je reproche à un autre télépathe de lire les pensées des autres… Mais ont Est-ce que l’ont est… »

Il laissa un blanc avant de reprendre.

« Vous savez il y’a 3 ans ont avaient pas les responsabilités que l’on à aujourd’hui… au certes ont faisait des missions mais… ont avait les profs pour nous dirigés sur le bon chemin… »

Il laissa un nouveau blanc s’installer avant de regarder dans le vide et reprendre.

« Mais les profs ne sont plus la… Les nouveaux voient en Georgia une directrice et la respecte mais les anciens… »

Durant un instant il sembla chercher ses mots, certainement pour ne pas vouloir être trop dur.

« Ils ne respectes rien ni personnes… Ils veulent aidés mais… suffit de regardez! Ont est une meute sans maître! Les plus puissants et anciens tente de garder un contrôle sur les autres histoires d’éviter les bêtise mais cela ne marche pas… le preuve est la… si j’avais été la vous auriez eu affaire à moi et certainement à Edéas… il est pas méchant il à juste besoin d’être un peu guidé… Chez L&M les discutions ce son bien passer parce que l’on à su rester professionnel… au certes je vous aurait pas ouverts mon esprit, mais je n’aurai pas blâmé un homme pour ce que des personnes d’un réseau comme Ganymède à pu faire ou non… »

Il laissa Markus parler, les télépathes l’un comme l’autre de véritable moulin à parole.

« Lequel ? »

Avait il vraiment envie de le savoir ? D’un coté oui pour ne pas finir sa vie ici, d’un autre non.

Markus encaissa la tempête émotionnelle d'Alexander sans ciller. Le pauvre venait de se faire triturer chimiquement le cerveau, et la révélation récente des circonstances de tout ceci et des accessoires avaient sans doute de quoi bouleverser même les âmes les mieux accrochées, nul besoin d'être un empathe pour s'en rendre compte. Ne souhaitant pas rajouter d'huile sur le feu, il ne réagit pas aux propos de défiance qu'il émit contre les autres membres de l'Institut.

Mais il plissa les yeux face au questionnement d'Alexander. Tout ceci semblait l'intéresser.

"Et bien... Il s'avère que pour lutter, il faut plusieurs belligérants. Des choses peuvent vous tomber dessus par hasard, c'est le lot de tout un chacun, mutant ou non. Il est vrai que, souvent, les mutants ont le chic pour s'attirer les sales coups, mais s'il y a bien une chose qui est vraie également, c'est qu'on ne devient une cible que quand on s'expose."

"De là, je ne parle pas de se terrer dans un trou et d'attendre que ça se tasse, ni de faire l'autruche, mais il y a un monde entre ceci et un militantisme public tel que celui que pratiquent l'Institut ou la Fondation Ganymède, d'ailleurs." Il ajouta alors, comme une incise "Quoique la fondation ne milite pas, elle agit. Mais peu importe."

Il reprit alors le fil de sa pensée.
"Au final, si vous n'attirez pas l'attention, vous avez moins de risque d'être une cible. Les télépathes sont des mutants de choix pour les sales coups, mais ils ont aussi ce fabuleux atout de savoir très rapidement quand quelqu'un cherche des ennuis. Et à un certain niveau, la faculté d'y remédier rapidement et discrètement..."

Il laissa sa phrase en suspens, regardant si Alexander voyait où il voulait en venir.

Alexander regardait Markus avec attention, il buvait chaque parole avec cette lueur dans le regard qui prouvait que le télépathe cherchait malgré tout à pensée aussi vite que le pouvait sa lucidité.
Il ce massa la nuque, durant un instant il lui paru que Markus devenait flou, fatigue ? Ou effet de manque ?

Il laissa tomber ses bras le long de son corps, puis les redressa pour les croisés, les paroles de Markus aiguisait le mental d’Alexander d’une drôle de façon. Peut être même que le leader de Ganymède avait toucher un sujet qui éveillait Alex.

Puis quand Markus laissa un blanc, Alexander posa son regard dans celui de… la forme psychique devant lui. Avant de dire d’une vois sur pesant chaque mot.

« Et vous auriez les moyens de me caché ? »

Il eut une lueur dans le regard, une lueur d'espoir.

« C‘est des personnes dans les ombres qui me détruise… et agir à la lumière ne fait que les aidés…»

Un silence très court s’installa avant qu’il ne reprenne.

« Vous avez raison Markus… il est temps que je me fasse discret… J'en suis capable après tout... suffit que je sois prudent et que j'agisse en conséquence si besoin est... »

Puis il regarda la porte.

«J'aurai jamais cru que ce qui pouvait ce trouver derrière cette porte me face si peur... »

Markus haussa les épaules face aux doutes et aux questions d'Alexander, mais il eut néanmoins un sourire encourageant.

"À mon avis, vous n'avez pas besoin de moi pour vous cacher... Mais j'admets que la Fondation a ceci de pratique qu'elle est spécialisée dans toutes les questions logistiques. C'est son métier en même temps."

Il eut l'air l'absent pendant un instant, comme si l'image que voyait Alexander n'était plus habité par une conscience. Sans doute le vrai Markus était-il en train de tirer quelque ficelle. Puis finalement, il reprit la parole.

"Derrière cette porte ? Et bien... Il y a le monde. Il peut être effrayant, mais il l'est beaucoup moins quand on sait qu'on en fait partie. L'Institut Xavier est en chemin. Il vous appartient de décider de votre destin. Laissez-moi vous expliquer comment nous allons procéder dans l'immédiat..."