Nuevo Comienzo

Profitant que le tireur avait lâché son arme, le mutant utilisa son pouvoir pour se déplacer dans la cabine et pour ramasser l'arme. En signe de non agression, Ethan rangea le flingue à l'avant de son pantalon. Il ne voulait pas pointer les deux marins avec celle-ci, pensant qu'il serait bien plus facile de discuter avec eux, sans cette forme d'agression. Il s'était ensuite placé de façon à pouvoir les observer les deux, s’ils montraient le moindre signe d’opposition, il n'hésiterait pas à tirer.

"Sage décision hombre." Dit-il à l'homme qui c'était rendu. "Comme toi, je ne veux plus de mort, je veux juste me rendre à New-York, c'est bien la destination de ce bateau?"

Le lézard marqua un silence pour attendre la réponse du marin. Il en profita pour se déplacer derrière la porte de la cabine (ou une des portes s'il y en a plusieurs) pour éviter d'être surpris s'il quelqu'un rentrait dans la pièce et aussi pour ne pas avoir à surveiller se qui se passait dans son dos.

"Juste une question socio (partenaire en espagnol,) tu permets que je t'appelle socio ? " Demanda t’il sans vraiment laisser le chois de la réponse. Il avait l’habitude d’utiliser ce genre de petit nom dans son travail pour mettre mal à l’aise les mauvais payeurs. "Que faites-vous avec un chargement de mutant? Et y en a t'il d'autres vivant sur ce cargo?"

Matéo devait encore être sous le choc de la décharge qu'il venait de prendre, il se sentit particulièrement bête a essayer de passer par ce trou si petit.

Il releva la tête en entendant le grésille s’arrêter, une affreuse et écœurante odeur de carbonisé le prit au nez. Essayant de ne pas vomir, il ne regrettait pas de ne pas avoir hérité de l'odorat de certains mutants. Il se releva sans oser aller regarder dans le contener. L'odeur lui suffisait à imaginer ce qu'il trouverait.

Il se dirigea vers l'endroit d’où provenait les coups de feu en se tenant prêt à se mettre à couvert au cas où il croiserait un matelot.

L’homme à l’arme désarmé parut assez mal à l’aise de parler à Ethan. Aussi n’osa-t-il pas répondre lorsque celui-ci l’appela « socio », même si c’était évident que pour le marin, il n’était pas question de la moindre association entre eux…

« On doit le livrer à New-York, ce conteneur. Comme tous les autres. Dans notre métier, moins on pose de question, mieux c’est, souvent. Il n’y a qu’un chargement de ce type sur ce cargo. »

L’homme à la barre intervint :

« Nous arriverons à New-York dans moins de cinq minutes… »

Et en effet, au-delà du navire, la Grosse Pomme s’étendait. Ils pénétraient dans la zone portuaire polluée… L’homme de la radio intervint à nouveau.

« Faites pas plus de dégâts aux hommes de ce bateau. Me permettez-vous un appel pour signifier à l’équipage de ne pas opposer de résistance face à vous ? »

Il désigna sa radio du doigt, et attendit la réponse du lézard.

Matéo parvint à cet instant au pied de l’escalier de métal menant à la cabine de pilotage, où tout ce beau monde discutait. Il n’avait croisé aucun matelots. Ils n’avaient pas grand-chose à faire sur le pont… Ils étaient sans doute plus occupés à faire fonctionner les machines…

Ils arrivaient enfin. Dire qu'il aurait fallut que le mutant reste tranquille encore quelques heures et il n'y aurait eu aucun mort. Cette histoire était tragique, mais Ethan n'en était plus à ça près dans les histoires sordides. Il ne pouvait plus rien changer de toute façon maintenant, mais une fois le pied posé dans ce nouveau pays, il se promettait de tout faire pour éviter de tuer.

Bien sur la réponse du marin sur le contenu des conteneurs était prévisible, la seul chose que voulait savoir se type d'homme quand il faisait une transaction avec un mafieux, c'était le nombre de billet qu'il pouvait se mettre dans la poche. Heureusement que le petit mutant nerveux n'était pas là, car il aurait surement exigé plus d'explication.

"Je ne te ferais plus rien, fais se que tu as à faire."

Le jeune homme n'avait pas vraiment confiance aux marins, mais pour l'instant il ne pouvait rien faire. Il regarda quand même sur le pont pour voir s'il y avait l'autre mutant qui avait réussi à se libérer, il ne voulait pas le laisser dans la merde. Des qu'il sera assez proche du port, il utilisera son pouvoir pour quitter le bateau, avec le bouc s'il arrivait à le trouver. Il ne voulait par débarquer aux milieux du port comme si de rien n'était et préférait le faire plus discrètement. Surtout qu'il ne voulait pas se faire repérer par le fameux commanditaire du colis "piégé".

Matéo monta les escaliers et puis entendre ce qu'il se disait. Il se sentait totalement impuissant sur ce navire. Il n'avait que ses points pour se défendre. Le reptile promettait de ne plus faire de mal au humains de se navire.

le satyre entra, il fixa Ethan avant de baisser les yeux de honte.

" Je suis désolé... j'ai rien pu faire pour les aider, je crois, qu'ils sont tous... morts"

Il avait peut-être un plan pour que ce bateau ne fasse plus de mal. New-York était en vue. Matéo ne put s’empêcher de se sentir plus à l'aise en se disant qu'il pourrait de nouveau poser les sabots sur un vrai sol
Puis il fixa le marin qui tenait les commande

" Toi! Ne ralentit pas l'allure... Accélère! Il a promis de ne pas vous faire de mal... mais ça ne concerne pas ce rafiot!"

Le brésilien regarda le reptile en lui disant simplement.

" On aura besoin d'une diversion. je m'en chargerais..."

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