[Courtier Jeremiah Harnolds] Examens quand tu nous tiens

Putain de bordel de merde mais... qui se servait encore d'un stylo à notre époque ?? Très mécontent d'être tiré de la torpeur dans laquelle il s'enfonçait depuis quelques minutes, Jeremiah releva la tête. La bibliothèque universitaire était bien silencieuse mais vu l'heure tardive, c'était plutôt logique. D'où il était en tout cas, personne en vue. Appuyé sur son coude, le jeune homme resta immobile quelques secondes, prêtant l'oreille. L'agaçant tic-tic caractéristique d'un imbécile s'amusant à faire jouer sa mine s'était arrêté et satisfait, il revient à son écran. Pas longtemps. Comme s'il devinait son irritation, l'autre reprit après une courte pause. Poussant un léger soupir, le mutant haussa les épaules et se projeta dans les yeux de l'invisible compagnon de ses révisions (un pur matheux au vue des copies), s'amusant quelques instants à l'aveugler en pointillé. Jour. Nuit. Jour. Nuit. De nouveau il tendit l'oreille, et eut la satisfaction d'entendre une chaise racler le plancher, suivi de pas quittant précipitamment la salle. 1-0. Bien fait pour l'homme des cavernes et son satané stylo.

En attendant, c'était bien joli de rigoler, mais il avait un examen à réviser... Le dernier de l'année, heureusement. Quand bien même il avait réduit son quota hebdomadaire de jeu vidéo depuis son entrée à la fac, il n'avait jamais pu se résoudre à arrêter complètement pendant les partiels. Son état lamentable était la preuve qu'il était temps qu'on arrive au bout ou qu’on instaure une bonne fois pour toute les journées de 48h, au choix. Et cette saleté d'algorithme qui n'en faisait qu'à sa tête ! Désespéré, le mutant contempla ses lignes de codes refusant obstinément de fonctionner pour une raison qui, à l'heure actuelle, lui échappait totalement. C’était un cas désespéré : son cerveau avait basculé en mode black-out complet depuis de longues minutes déjà, focalisant sur son lit, qui lui semblait bien loin, et un paquet de chips, plus près (loués soient les distributeurs) mais qui l'aurait quand même obligé à se lever. Impossible de réfléchir correctement.

Basculant en arrière sur sa chaise en poussant un soupir (ce n’était ni le premier de la soirée, ni le dernier), Jeremiah s'étira longuement, espérant se réveiller un peu. La fenêtre à côté de laquelle il était installé offrait une bonne distraction et songeur, les mains croisées sur son crâne, il observa un instant les allers et venus des étudiants. La nuit n'était pas encore tombée mais elle n'allait plus tarder, le campus se vidaient lentement. Difficile de croire, en voyant ses pelouses paisibles presque désertes, que le chaos avait failli avoir raison de l'université il y a quelques années, au moment de la prise du pouvoir par la présidente. Mais malgré les départs brusques d'étudiants, les arrivées massives, le bordel ambiant de cette période agitée, la fac avait tenu bon. La preuve, il était toujours là à se prendre la tête !

Une voix féminine et éraillée finit par sortir Jeremiah de sa torpeur :

"C'est l'heure de la fermeture ! Du balai !"

D'ailleurs, en parlant de balai, cette voix émanée d'une personne tenant un balai+4, et semblant en mesure de le manier avec une dextérité qui lui garantissait un coup critique à chaque tentative. Mieux valait donc fuir avec courage.

Son jet de discrétion sembla toutefois être un échec quand, sitôt sorti de la bibliothèque du campus, il tomba nez-à-nez avec M. McLaurin.


M. McLaurin, Tyler, finissait sa thèse dans un des prestigieux labos de cybernétique. Et il était accessoirement l'animateur du club de robotique...

"Et bien Jeremiah ! Tu bosses bien tard... Mais il te faut un peu plus de points pour oser affronter le boss."

En mode retraite stratégique, Jeremiah battit prudemment en arrière. Les gens qui maniaient le balai aussi bien étaient louches. Qui sait d'où elle l'avait tiré, avec sa petite grimace pincée, on pouvait s'attendre à tout. Veste et sac jetés sur l'épaule après avoir fait glissé son ordi' dans ce dernier, le jeune homme referma la porte d'un coup de pied, histoire de la faire râler une dernière fois, mais son sourire satisfait tomba nez à nez avec le thésard.

"Oh ! Salut."

La surprise passée, il adressa un léger signe de tête à Tyler et fit quelques pas supplémentaires, atteignant ainsi le saint des saints, j'ai nommé le distributeur de cochonneries.

"Moué, je me fais pas d'illusions, impossible de pas se chopper l'aggro avec elle. Elle doit avoir une zone de menace max... Mais je l'aurai un jour !"

Sa cannette avait bien réussi à descendre mais le paquet de chips lui semblait peiner, malgré sa deuxième pièce avalée par la machine.

"Bordel..."

Un coup bien placé plus tard, le distributeur, un peu secoué, lui délivra ses points de vie et il ouvrit son dîner avec satisfaction, tendant le paquet à Kyle :

"Chips ? Et toi, qu'est-ce que tu fais encore là ?"

(Hj : lui c'est Tyler. Kyle, c'est avec Elisabeth :p )

"Elle est invulnérable. Tout ceux qui ont essayé de s'en prendre à elle ont péri.", conclut-il en riant, avant de montrer une sacoche fine qu'il avait sous le bras, signe indiscutable de la présence d'un quelconque ordinateur portable.

"Moi je faisais du rab. Visioconférences, un peu de boulot péperre. Je préfère bosser et rester un peu tard. Ici, c'est boulot, et à la maison, c'est glande."

Il observa avec une certaine attention la façon dont Jeremiah manipulait le distributeur de cochonneries, et refusa les chips en levant simplement la main en signe d'éloignement.

"Non non, merci... Ce genre de choses n'est pas bon pour la ligne."

Il mit alors un discret coup de coude au distributeur, faisant tomber par le fait même cinq paquets de chips, et un paquet de barres chocolatées à la crème de noisette dont il s'empara.

"Je te laisse le reste, c'est ma tournée ! Il suffit de savoir leur parler ! La compétence persuasion marche aussi avec les distributeurs. Même si en vrai, il y a un truc.", conclut-il avec un clin d’œil.

"Pareil. répliqua-t-il, la bouche pleine de chips. Plus qu'un partiel demain, mais c'est trop tentant de jouer à la maison. Et puis ici y a à manger, c'est pas le cas de mon frigo."

A moins qu'une bouteille de lait et des restes périmés de plat préparé puissent être considérés comme de la nourriture, évidemment. Le jeune homme haussa les épaules devant le refus du mutant, commentant d'un air moqueur.

"Parce que tu crois que tes cochonneries c'est mieux ptet ??"

Quoiqu'il en soit, il ne poussa pas le bouchon plus loin. Il faut dire qu'il était très facilement achetable avec de la bouffe, ce que pouvait confirmer le grand sourire qui lui mangeait à présent la figure alors qu'il récupérait les paquets supplémentaires.

"Cool, merci ! Je saurai qui appeler quand ma ptite cousine cherchera un magicien pour sa fête d'anniversaire... Et on t'appellera l'homme qui murmure à l'oreille des distributeurs ! Et de tout un tas d'autres trucs aussi... Genre des portes à la con... Bref."

Se rendant compte tout seul comme un grand qu'il commençait à délirer et qu'il était temps de dormir un peu, le geek ouvrit la marche pour les diriger vers l'escalier qui les vomirait dans les allées désertes du campus.

"Comment va ta thèse ? Tu t'es pas encore arraché les cheveux, c'est bon signe... non ?" Observa-t-il en jetant un coup d’œil à l'homme à ses côtés, comme s'il voulait vérifier qu'il lui resta bien quelques poils sur le caillou. Avec sa tête, ça aurait été bête qu'on ne voit plus qu'une boule de billard.

"Mes cochonneries, elles sont moins grasses que des chips.", rétorqua-t-il.

Il ne releva pas la remarque concernant les portes, la comprenant manifestement comme s'il ne s'agissait que du premier exemple qui était venu à la tête de Jeremiah, qui embrayait sur sa thèse.

"Ben ça rédige. C'est pénible. Des fois, j'aimerais bien juste leur dire "zaviez qu'à être là". Plutôt que de faire des expressions ampoulées pour raconter que y'a rien qui marche."

Gloussant dans son paquet en plastique, le jeune homme hocha la tête en signe d'assentiment :

"Oui il paraît que ça ressemble à ça... T'as encore le temps de courir partout pour... heu... la fondation ?"

Portant une chips à sa bouche, il avait lancé la question comme si de rien était, semblant plus absorbé par son repas qu'autre chose. Il avait peut-être des malus en "persuasion de distributeur" et "KO de vieilles chouettes", mais il était passé maître dans la compétence "dissimulation d'une curiosité envahissante". Lui, à l'affut du moindre renseignement ? Pas son genre.

Tyler tiqua à l'évocation de la fondation.

"La Fondation ? Quelle Fondation ? Ganymède ? C'est quoi cette histoire ?"

Il fronça les sourcils, regardant Jeremiah de plus près à la lumière de la journée finissante, et du distributeur.

"On s'est pas déjà vus quelque part ? Genre, ailleurs que sur le campus ?"

Woah, cette sensation d'en savoir plus que son interlocuteur ! Ça lui arrivait souvent avec sa manie de fureter, mais c'était toujours aussi sympa. Surtout quand on ne s'y attendait pas. Les quelques fois où ils avaient vaguement discuté, ils n'avaient jamais évoqué cette épisode en Alaska. Ni même la fondation, ni l'Institut, ni grand chose qui ait à voir avec leur pouvoir respectif. Mais ça ne l'empêchait pas de se souvenir très bien de leur excursion dans la base pas si abandonnée que ça et il avait tout de suite reconnu Tyler la première fois qu'il l'avait vu. Sans se douter que pour l'homme, détruire le Cérébro équivalait à une promenade de santé et qu'il ne s'en rappelait plus de son côté. Ou plus vraisemblablement, que quand on mettait un geek à côté d'une fille bruyante et frappée, d'une femme mouche, d'un indien et d'un mec pratiquant la télékinésie à tort et à travers, on ne le voyait pas beaucoup.

Répondant au regard inquisiteur du mutant par un sourire moqueur, le jeune homme froissa le premier paquet de chips qu'il avait dévoré en moins d'une minute et se détourna de son interlocuteur pour chercher une poubelle, trouvant un malin plaisir à faire durer le suspens.

"Oh me regarde pas comme ça, c'est quand même pas ma faute si je me rappelle quand on me tire dessus et pas toi ! Allez va, je t'aide. Il y avait beaucoup de neige dehors et des mecs un peu trop armés à mon goût à l'intérieur. Et t'étais avec deux potes dont je me rappelle plus le nom."

Tyler réfléchit un instant. Il ne manquait que le crépitement agacé du disque dur en train de chercher dans sa mémoire. Puis finalement, sans enthousiasme.

"Ah oui... Je vois..."

Jeremiah avait au moins la satisfaction d'avoir été relocalisé.

"Les jeunes de l'Institut Xavier et le... la grosse machine. Ça fait quelques temps effectivement.

On ne pouvait pas dire qu'il avait changé d'attitude du tout au tout... Mais il était clair que Jeremiah avait changé de statut.

"Et donc tu veux quoi exactement ? Juste le plaisir de te vanter de m'avoir déjà vu, ou bien quelque chose de plus précis ?"

Jeremiah ne se formalisa pas beaucoup de la tête que tira le mutant. Après tout, la première fois qu’ils s’étaient rencontrés, l’homme s’était montré encore moins enthousiaste que ça devant sa présence et celles de ses coéquipiers, il y avait toujours du progrès.

"Me vanter ? Non, y a pas tellement de raison. A la rigueur, je préfère connaître le Tyler de l’université. Celui-là il m’offre des chips." Répondit-il sur un ton léger.

Et celui de Ganymède leur avait un peu sauvé les fessées, mais boarf. Il n’y avait pas prescription, après trois ans ?

"Non, je voulais vraiment savoir si tu arrivais à gérer les deux. Et peut-être un peu aussi comment ça tournait chez Ganymède en ce moment. C’est facile de trouver des articles maintenant qu’c’est officiel, mais bon… J’aime bien savoir où j’mets les pieds. J’aime bien savoir des trucs tout court en fait."

Tyler eut l'air soulagé de voir que Jeremiah n'avait pas l'intention d'étaler sur la place publique ses activités passées. Il haussa néanmoins les épaules face à la question de la double activité.

"Bof... Ils ne me demandent pas grand chose. C'est eux qui financent ma thèse, et je fais deux trois jobs de temps en temps. Dépanner des ordis de mémères, dépanner des ascenseurs. Beaucoup de dépannage en fait. Je vais finir par rouiller si ça reste comme ça, mais ils ne veulent pas que j'en fasse trop, pour pas trop foutre les jetons."

Politiquement compréhensible, mais Tyler en ressentait néanmoins une certaine frustration.

"Ça a pas mal changé maintenant que c'est public. Avant, on était plutôt genre très discrets, maintenant, on fait attention à notre image. C'est à peu près pareil, dans le fond..." Il laissa sa phrase en suspens.

"Mais en tout cas, je trouve ça aussi bien qu'on soit publics maintenant. Évidemment, on ne peut pas tout faire comme ça au grand jour, mais au moins, on a une présence, et on est un groupe qui compte. Et puis notre logo, il est cool."

Puis il réalisa.

"Mettre les pieds ? T'as pas l'intention de retrouver l'Institut ?"

Le geek n'avait jamais été trop doué pour remonter le moral des troupes, d'autant plus quand il connaissait mal la personne. Il percevait bien la frustration du thésard, mais à part lui proposer de ses chips qu'il avait déjà refusé, il n'avait aucune idée sur la façon d'agir.

"Oh heu... Boah, ça finira ptet par évoluer... Soit ils deviendront moins frileux, soit... ben je sais pas, ils auront trop besoin de toi et tant pis si ça fout les jetons à deux-trois gars."

Jonglant entre ses paquets, il finit par réussir, en en casant un dans son sac et deux-trois sous les bras, à atteindre sa canette :

"L'avantage avec moi, c'est qu'je fais peur à personne... Le désavantage... c'est que j'fais peur à personne."

Buvant une grande rasade d'un air pensif, il faillit recracher sa gorgée quand Tyler évoqua l'Institut :

"Y retourner ? gloussa-t-il. Non, j'crois pas. Enfin j'y ai pensé évidemment... Mais, woah... "Georgia Llewellyn nommée co-directrice de l'Institut"... Putain y a aucun mot qui va avec les autres dans cette phrase !"

En réalité, que Georgia soit aussi imprévisible que lorsqu'il l'avait connu, finalement, ce n'était pas très étonnant. Et même, elle aurait pu être une raison d'aller faire un tour à l'Institut, par pure curiosité. Mais s'il avait de bons souvenirs là-bas, il en avait aussi quelques mauvais, et ceux-là, il n'avait pas fini de les digérer. C'était peut-être une fausse idée, mais il avait comme l'impression que si le gouvernement essayait de s'en prendre à Ganymède, il y rencontrerait plus de résistance et s'y casserait sans doute quelques dents.

"Et puis, faut l'avouer, vous avez quand même un logo très cool." Acheva-t-il avec un clin d’œil avant de se réattaquer à sa canette.

"Ah, toi aussi tu trouves ça bizarre que Georgia ce soit mariée à ce naze. Parce que bon, on sait tous qu'elle avait des tendances hein... Enfin, c'est pas Ganymède qui va la blâmer pour ça. Mais honnêtement. Cet avocat miteux ?"

Il toussota, histoire de se redonner un semblant de contenance.

"Et donc, tu veux reprendre du service ? La vie d'étudiant t'emmerde ? Remarque, tu peux cumuler les deux hein... J'ai entendu dire qu'il y a toute une équipe qui se montait à New-York, ça pourrait être l'occasion."

"Ah on est d’accord ! Qu’elle soit avec un mec, pourquoi pas après tout, c’est pas le premier et elle a toujours adoré faire le contraire de ce à quoi on s’attendait… Femme de notable… Ouais bon, ok, à la rigueur, j’ai un peu du mal à imaginer le tableau mais enfin, pourquoi pas hein… Ça fait trois ans que je l’ai pas vu, elle a ptet arrêté de montrer ses seins à tout le monde… Mais Llewellyn ?? Elle était punie ou quoi ?"

Il n’avait jamais rencontré l’avocat personnellement mais les nombreux échos sur l’homme, directement de ses anciens camarades ou par les médias, étaient édifiants. Du crétin fini au fou presque inoffensif, il avait tout entendu… et les quelques commentaires élogieux se perdaient dans la masse des moins gentils. Soulagé d’avoir enfin trouvé quelqu’un avec qui partageait son incrédulité, il put reprendre le sujet Ganymède sur un ton plus égal.

"Un peu. Avoua-t-il. Je comptais faire les deux en fait, pour ça que je me demandais si t’arrivais à gérer. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, j’aime bien la fac. Mais bon, c’est tranquille quoi."

Tyler évoqua New-York et attentif, le geek pencha légèrement la tête de côté. Il avait déjà envisagé de déménager après la scission des états mais par flemme, ou peut-être parce qu’ici, il avait au moins quelques amis auxquels se raccrochaient, il n’avait pas bougé. Il était peut-être temps. De toute façon, fidèle à lui-même, il n'avait jamais vraiment défait ses cartons.

"New-York tu crois ? Bof, après tout, c’est pas les universités qui manqueront. De toute façon je finis mes exams demain… Tu connais un peu les gens de là-bas ? Je dois aller voir qui ?"

"Markus Wiseman.", répondit directement Tyler d'un air amusé, comme s'il le connaissait.

"Il est arrivé après moi. Très brillant. Très... Enfin, tu verras par toi-même."

Il déballa sa barre chocolatée, et la croqua, ayant manifestement répondu aux questions. Une fois avalée, il conclut.

"Va donc y faire un tour, si tu as l'occasion, après les exams. Moi, faut que je finisse ma thèse de toutes façons. Et que j'aille me trouver un os à ronger. Parce que même si je peux faire tous les micro-ondes que tu veux, je sais pas encore faire les plats qui vont dedans.""

Et sur ces paroles empruntes de sagesse, il laissa Jeremiah à ses projets, et à ses chips.

"Wiseman. Noté."

Saluant l'homme qui s'éloignait, Jeremiah prit le temps de réfléchir encore quelques instants, immobile dans le campus déserté, avant de regagner ses pénates. Il avait des chips à finir, une douche à prendre et un partiel à réviser s'il en avait encore le courage. Ce ne fut évidemment pas le cas et il s'écroula sur son lit à peine rentrer, Autant pour son programme. L'avantage, c'est que la fatigue accumulée ces derniers jours l'empêcha de trop cogiter et il sombra vite.


[ New-York, Fondation Ganymède, après un réveil à la bourre et quelques dernières heures de cogitation intense en salle d'examen]