Départ de Cayenne

Neil était assis face à la mer, sur une plage de la ville de Cayenne, derrière ses lunettes de soleil ronde, il contemplait l'océan qui s'étendait à perte de vue. Assis dans le sable ce voyageur attendait paisiblement le bateau devant l'emmener en République Fédérale Américaine.

C'est dans ce pays qu'on lui avait parlé d'une école très spéciale, où les mutants sont accueilli à bras ouvert et même qu'on les aidaient à utiliser leurs pouvoirs. Dans un premier temps Neil n'y avait pas cru, il avait traversé bon nombres de pays en Europe et Amérique du sud, mais nul part il n'avait vue de lieu accueillant des mutants et ayant une renommé quasi mondial! Cela titilla sa curiosité au file du temps, les questions qu'il se posait sur cette institut commencèrent à prendre de plus en plus d'importance.
Il y a 3 mois Neil c'était résigné à quitté la famille Péruvienne qui l'avait si bien accueilli durant ces 2 années. Lui qui pensais avoir stoppé son errance après avoir retrouvé la chaleur d'un logis était maintenant près à tous perdre pour satisfaire sa curiosité. Il devait savoir si cette fameuse “Institut Xavier” existait réellement. Si oui, il souhaiterait plus que tous l'intégrer et si non, il continuerait son incessant vagabondage qu'il avait commencé il a déjà 3 ans.

De tristes souvenirs lui revinrent en tête, il essaya tant bien que mal à bloqué tous ce flot de mauvaise pensées. Le manoir Reichhart, le décé de sa mère, l'apparition de ses pouvoirs, des taches impossible à cacher, puis la folie de son père! Mais il ne pu s'empêcher de revoir un visage qui lui était si familier alors qu'il vivait encore en Allemagne. Un visage qu'il aimait. Le seule bon souvenir qu'il lui restait, mais qui le rendait infiniment triste: sa petite sœur lui manquait terriblement...

Un sentiment de culpabilité vient à lui en repensant à cette dernière:
- Aller c'est pas le moment de se laissé divaguer dans le négatif! Se dit-il nerveusement.

Il remarqua alors ses larmes avait couler à flot, ses joues et ses lunettes étaient toute humide. Il s'essuya brièvement et se dit qu'il était tant d'aller sur les quais du port.
Neil se leva et marcha jusqu'à la route qui menait au port. Entre temps, il s'arrêta dans une épicerie acheter de quoi manger pendant le voyage qui devait durer une semaine lui avait on dit. Il espérait que le voyage lui serait agréable car il en conservait pas un bon souvenir de sa dernière traversé de l'atlantique. Bien qu'il appréhendait se voyage, il se sentait étrangement calme.
Neil se trouvait maintenant devant un bateau au nom de “Free Step”. Il sortit son billet et lu le même nom de bateau qu'il devait emprunter.

- Alors mon garçon, près à larguer les amarres? Entendit-il derrière lui, dans un français très roque.

Neil se retourna et vit un homme d'une quarantaine d'année à la fier allure de marin. L'homme continua:

- C'est le “Free Step”, on part pour New-York, dans environ 2 heures, le temps de faire un peu de ravitaillement et de maintenance. Alors est-ce que tu es un de ces fameux passagers?

Neil répondit d'un simple “oui” puis se retourna vers le bateau. Devant lui se tenait le “Free Step” le bateau qui devait l'emmener en République Fédérale Américaine. Là où pour Neil, tous pouvait recommencer!

Finalement, Neil embarqua à l'heure indiquée par le Capitaine et le bateau largua les amarres... direction New-York !

La cabine qui lui avait été affectée était sommaire. Après tout, le Free Step était avant tout un bateau de marchandise. Pour autant, Neil allait être traité - aux dires du Capitaine - plutôt correctement : il prendrait ses repas au réfectoire, juste après le repas du personnel et il pouvait aller et venir sur le navire autant qu'il le souhaitait tant qu'il n'entravait pas la bonne marche du Free Step.

Tandis que Neil regardait le rivage s'éloigner au fur et à mesure de la progression du navire, une voix le tira de sa rêverie.


"Salut, mon pote"

Se retournant Neil put voir l'homme à la cigarette. Il avait des dents pourries et un sourire quelque peu figé et grimaçant. Pourtant sa voix semblait amicale.

"Je pensais pas qu'il y avait un autre passager en plus de l'autre galonnée coincée et du couple d'étudiants. C'est cool, ça va énerver la grognasse de militaire"

Il finit d'allumer sa cigarette, tira une bouffée puis tendit sa main à Neil.

"Cesar Monteiro de la Paz pour te servir mon petit pote"

Le Free Step était partie de Cayenne depuis quelques heures déjà, on lui avait indiqué les règles à suivre sur le bateau puis indiqué sa cabine. Des plus sommaires il faut dire, mais Neil était un peu habitué au confort modeste, il s'estimait même heureux de trouvé une cabine si propre. Le seul bémol était la taille de celle-ci, à peine 8m² tout compris! Neil n'était pas claustrophobe mais là il se dit qu'il ne passerait pas toute la traversé dans cette cabine. Il posa son lourd sac de voyage, qui prenais plus du quart de son espace, et pris quelques vivre afin d'aller dîner sur le pont afin de profiter de l'air marin et des dernières lueurs du jour.

Neil ressortit de sa cabine, sans oublier de refermé derrière lui, avec son dîner en main. Il s'installa à la proue du navire et entama son dîner: une salade de haricot rouge en boîte, un pâté de poisson au piment de Cayenne puis une mangue. Le dîner étant fini, Neil se roula une cigarette avec son dernier paquet de tabac péruvien. Les côte du continent sud amériquais commençais à être à peine visible, Neil repensa à toutes ces années passé sur ce continent, il y avait beaucoup appris sur lui même et sur les autres. Maintenant il espérait beaucoup New York, bien qu'il en savait pas du tous à quoi s'attendre...

Soudain Neil fut interrompu dans ses pensées par une voix derrière lui. Il se retourna et vit un homme habillé en noir, au sourire particulièrement édenté allumant une cigarette, il lui parla de différents passager mais qui devait énervé une certaine personne militaire... Neil en savait pas trop quoi dire il en comprenais pas où l'homme voulait en venir. D'ailleurs il se présenta comme étant Cesar, bidule, de la Paz en lui tendant la main.
Neil répondit en lui tendant la sienne:

- Salut, moi c'est Neil Reichhart.
Il marqua un temps de pose, puis continua.
- Alors Cesar tu es marin ou simple passager? Moi je n'ai vue encore personne mi à part le capitaine. C'est qui la “grognasse de militaire”? Des ennuis en devenir? Dit-il en rigolant.

Cesar secoua la tête sans se départir de son drôle de sourire.

"Non, non mon pote. Je suis un simple passager en route pour New-York, tout simplement. Mais j'ai des yeux et j'observe..."

Il eut une violente quinte de toux et commenta :

"Bordel, on finira par crever de ça, mon pote"

Puis, Cesar reprit une bouffée de tabac et poursuivit :

"Une femme militaire plutôt pas sympa. Façon, j'sais pas trop, services secrets ou un truc du genre. Elle est pas causante et même le Capitaine du navire semble avoir peur d'elle. Franchement, c'est un truc pour Cesar ça... A mon avis, elle a fait affréter ce bateau pour transporter une quelconque cochonnerie militaire et elle est pas trop contente qu'il y ait d'autres passagers"

Cesar s'appuya contre la rambarde et reprit :

"Bon, on n'est pas les seuls mon pote. Y a, comme je te disais, ce petit couple de touristes... Des étudiants ou des traines-savates dans le genre qui cherche à rallier New-York pour pas chers. Hum... La fille est jolie mais le mec a l'air d'un crétin. Mais bref..."

Il eut un petit rire guttural avant de terminer :

"Bref, tu vois... Sur un bateau, quand on a rien à faire on observe et on cogite. On observe et on cogite mon pote..."

Les sourcils de Neil commençais à ce froncer, il ne savait pas où Cesar voulait en venir… Et cette histoire de femme militaire lui semblait soit louche ou bien totalement grotesque. Neil lui répondit :

- « Effectivement observer et cogiter ça me conviens, surtout quand je suis bloqué sur un bateau à rien faire. Mais je ne comprends pas pourquoi tu viens me dire tous ça, après tous moi aussi je un simple voyageur, allant comme toi à New York. D’ailleurs pourquoi tu vas là-bas? »

Neil jeta sa cigarette par-dessus bord et continua d’observé ce monsieur De la paz. Il ne semblait pas agressif ou fou et pourtant Neil était troublé par ce qu’on venait de lui dire. Les mots de Cesar lui revenait encore en tête «on observe et on cogite », « c'est un truc pour Cesar ça... ».

Neil ne savait toujours s’il pouvait croire se qu’il racontait ou lui faire confiance. En tous cas sa curiosité était éveillée il voulait en savoir plus.

Neil rajouta :

- « D’ailleurs c’est quoi ton truc à toi Cesar ? Hormis observer et cogiter tu fais quoi d’autres ? »

"Je vais à New-York pour affaire, mon pote. L'amérique du sud, c'est mort. Pas d'intérêts. Fait trop chaud. Trop de police mais pas assez d'action. C'est bon pour les vieux ou les indiens qui se trimballent en pagne..."

Il ricana d'un rire sinistre.

"Tu sais, ce bateau c'est un peu le reflet de la vraie vie. Genre l'arche de Noé pour les humains. Le Capitaine est là pour nous emmener à bon port avec son équipage. C'est notre père à tous ou une bêtise dans ce genre. Genre un berger idiot. Un berger idiot qui n'a pas capté que c'est la pouf gradée qui a les clés de sa destinée. Elle s'est plutôt un genre de chien fidèle. Fidèle pas à cet imbécile de berger. Non, elle c'est plutôt l'ordre, la loi qui la botte. Elle répond à des puissances supérieurs, elle croit servir le bien mais au fond elle en sait guère plus que nous. Alors, elle sert son plan, elle sert ses intérêts..."

Cesar parlait d'une voix grave maintenant. D'une voix pénétrante.

"Les étudiants, bien sur, eux c'est simple. Ce sont les moutons. Ils bêlent en attendant qu'on vienne les égorger. Aussitôt qu'il y aura un autel sacrificiel, ils y monteront en cavalant. Eux, c'est rien, rien du tout, on s'en fout..."

Il se passa la main dans les cheveux. A cette occasion, Neil put remarquer qu'il portait un étrange tatouage sur la paume.


Cesera avala une nouvelle bouffée de tabac puis termina :

"Moi, mon pote, je suis un loup. Tu piges ? Un loup. Comme l'homme qu'est un loup pour l'homme. Je ne crois en rien, je sais que tout cela est vachement relatif... Mais je refuse de bêler avec les autres et je refuse de servir un maître sans avoir au moins une petite idée de ce que je fiche ici... Quant à toi, mon pote..."

L'homme jeta son mégot par dessus bord.

"Mon pote, c'est à toi de choisir. Aboyer, bêler ou hurler à la Lune. Y a pas d'autre choix. Mais faut savoir. Quant tout va péter sur cette planète, quand les dragons prendront leur envol et que les cadavres s'entasseront dans les rues, faudra être sur de ton choix..."

Il s'arrêta net. Il avait vu quelqu'un d'autre sur la passerelle. S'excusant brièvement, Cesar prit congé de Neil :

"Désolé mon pote, j'ai tendance avec la bibine à m'emporter. Je suis qu'un vagabond, mon pote, t'auras qu'à retenir ça sur moi..."

Et il fila...


Une femme en uniforme et lunettes noires pressa le pas pour rattraper Cesar mais arriva trop tard. Elle se posta devant Neil, l'air quelque peu agacée et demanda :

"Qui était cet homme ?"

Neil écouta attentivement Cesar. Tous au long de son discours, Neil sentit sa tension monté peu à peu, il n'aimait pas trop le ton prit pars Cesar, n'y son dédain envers les humains qui les accompagnait sur le bateau.
"Berger stupide", "moutons" près à être égorgés, "chien fidèle" même si cette distinction s'applique très bien aux militaires en règle générale, du point de vue de Neil.
Cesar se montrait de plus en plus sinistre et inquiétant. A ce moment Neil remarqua un tatouage assez singulier sur la main de Cesar alors qu'il passait celle-ci dans ses cheveux toujours aussi gras.
Cesar continua son discours d'ineptie, se décrivant tel un loup...

"Au moins, il se donne le beau rôle après avoir parlé de berger stupide et de mouton n'attendant que de se faire égorger. Un peu comme s'il était un loup dans la bergerie" Se dit Neil intérieurement.

Il interpela Neil en lui faisant la prophétie d'un jour futur où la planète pétera...

"Oulala, se pauvre gars ne sens plus du tous, j'aimerais pas être dans sa tête!". Poursuivit Neil dans ses pensées.

Celui-ci abandonna l'idée d'interrompre son interlocuteur dans ses divagueries. Cesar semblait partie très loin du monde réelle, dans une dimension que Neil n'espérait pas connaitre si tôt.
Au moment où Neil réfléchissait à un moyen de soustraire de Cesar, une excuse lui permettant de retourné à sa cabine et de bien fermé à double tour derrière lui. Ce dernier sembla voir une personne à l'autre bout de la passerelle. C'est alors que Cesar s'empressa de terminer la discussion en excusant son alcoolisme maritime. Se qui sembla assez bizarre pour Neil car il n'avait pas sentit la moindre trace d'alcool émanant de sa bouche.

Cesar disparue aussi vite qu'il était apparue, Neil pensa qu'il était temps de mettre fin à sa vadrouille nocturne et de rentré dans sa cage à poule qui lui servait de cabine. Au même instant Neil eu la surprise de se trouver nez à nez avec la fameuse militaire dont lui avait parlé Cesar. Bien que la nuit était tombé depuis un petit moment, celle-ci portait toujours ses lunettes de soleil qui lui couvrait une grande partie du visage.
D'un ton autoritaire elle s'adressa vivement à Neil. Et demanda qui était l'homme avec qui il venait de parlé. Neil ne se sentait pas d'humeur à supporter un autres ahuri de ce bateau, surtout un militaire!

- Je sais pas trop, une sorte de vagabond qui à un peu trop picolé et n'arrive pas à décrocher une phrase ayant du sens. Pourquoi vous faite partie de la sécu du bateau? répondit-il.

La militaire regarda Neil sans ciller puis répliqua :

"Non, je ne fais pas partie à proprement parler de la sécurité de ce navire. Du moins, tant que nous n'aurons pas pénétré dans les eaux américaines"

Elle marqua une pause pendant laquelle elle sembla peser le pour et le contre puis ajouta :

"Vous êtes sur qu'il n'a rien dit de particulier ?"

La militaire enchaîna, sans même laisser à Neil le temps de répondre.

"Par ailleurs, je suis le Capitaine O'Neil. Et vous êtes ?"

La militaire commença par lui donné quelques informations, telle que sa nationalité, puis fini par asséner Neil de questions. Décidément cette Capitaine O'Neil ne semblait pas vouloir le lâcher. Neil pris son attitude la plus désinvolte et lui répondit:

- Et bien, je suis Neil Reichhart un simple passager qui compte bien aller se coucher. En se qui concerne l'autre passager je sais seulement qu'il s'appelle Cesar, qu'il aime les loups ainsi que toutes les boissons alcoolisée. Autres choses?

La militaire observa un instant encore Neil. Puis releva le menton et poussa un soupir méprisant.

"Très bien, Monsieur Reichhart. Ne soyez pas trop curieux et tout se passera bien pour vous. Bonne soirée"

Elle claqua des talons puis s'en alla en direction de ce qui semblait être sa cabine.


Après l'entrevue avec la Capitaine, Neil fila se coucher dans sa cabine. Il finit par s'endormir assez rapidement.


On tambourinait à sa porte. De grands coups. Quelqu'un pleurait de l'autre côté de la porte. Une femme. Cela semblait pressant.

Finalement, alors que Neil commençait à émerger de son sommeil (et qu'il s'aperçut qu'il était 4 heures du matin en jetant un œil machinalement à l'horloge murale), une petite blonde entra en nuisette et en larmes...

"Cody... Il faut aider, Cody... Il..."

Elle vomit sur le palier de la cabine de Neil.

"Les... Les autres, ils sont tous morts... Ils..."

Elle s'effondra au sol. Et Neil remarqua la drôle de blessure qu'elle portait à son épaule dénudée. Il y avait une plaie ronde et tout autour les chairs étaient noires et suppurantes. L'odeur était épouvantable.

La capitaine O'Conel finit par lâcher la discussion voyant qu'il n'y avait rien à tirer de Neil. Elle resta méprisante envers celui-ci et lui lança un ultime avertissement, puis pris congé de Neil. Ce derniers bailla un bon coup et se dit qu'il était grand temps d'aller rejoindre sa cabine. Il ramassa ses affaires et retourna dans sa cabine où il finit par s'endormir.


Neil dormait profondément. D'un sommeil lourd et sans rêve dont il se défit très rapidement.

DONG, DONG.

Neil ouvrit les yeux, l'esprit dans le vague, il ne comprenait pas encore pourquoi il s'était réveillé avant qu'il n'entendit encore une fois un martellement sourd sur la porte de sa cabine.
"Mais c'est quoi ça?" S'interrogea-t-il l'esprit encore embrumé.
Neil finit par tendre l'oreille, les coups sur la porte c'était arrêté, mais les pleures derrière sa porte était parfaitement audible. Neil émergea bien vite de son sommeil, quoi qu'il ce passait celui-ci était parfaitement réveillé ; on sanglotait toujours derrière sa porte de plus il lui sembla entendre des supplications.

"Des sanglots de femme" se dit-il.

Neil décida enfin se lever pour aller ouvrir la porte afin de savoir ce qu'il se tramait derrière celle-ci. Il regarda machinalement la pendule mural de la cabine qui indiquait 4h00.

"Mais est-ce que je vais pouvoir avoir une nuit complète, juste un jour" s'agaça-t-il intérieurement.

Il ouvrit et trouva sur son palier une petite lady au visage très pâle, les cheveux blond et les yeux rouge de larmes, à peine eu-t-il le temps d'ouvrir bouche que celle -ci commença par rentrer dans la cabine. Elle prononça difficilement quelques mots, qui firent comprendre à Neil que quelque chose c'était passé sur le bateau.
"Il faut aider Cody" tout juste eu-t-il compris cette phrase, qu'elle se mit à vomir une gerbe immonde sur le palier de la cabine.
Neil effaré et impuissant, assista au déballage complet de l'estomac de cette fille. Lorsqu'elle eu finit, elle prononça une ultime phrase, qui provoqua une forte sueur froide à Neil.

"Les autres, ils sont tous morts."

Puis s’évanoui sur le sol, Neil eu le temps la retenir juste avant qu'elle ne s'étale par terre. C'est en la tenant qu'il remarqua une blessure derrière l'épaule de la jeune fille. Il constata avec effroi que cette blessure était particulièrement répugnante. Neil n'avait jamais rien vue de telle et l’odeur de la plaie accompagné à celle du vomit donnait un cocktail particulièrement nauséabond.

Neil du faire preuve d'une grande concentration pour ne pas lui même rendre son dîner. Il réprima quelques haut-le-cœur et se rendit vite compte de la situation. Son cœur battait à un rythme effréné dans sa poitrine, Neil sentait la peur monter en lui.

Une fille était venu tambouriner à la porte de sa cabine en pleure, avait vomi puis c'était évanoui, afin de lui laissé voir sa terrifiante blessure. Sans oublier qu'elle avait mentionné toutes sortes de choses très inquiétante. Cela faisait vraiment beaucoup pour quelqu'un qui dormait profondément il y a peine 5 minutes!

Neil tenta de reprendre ses esprits afin de ne pas céder à la panique absolue. Il avait envie de crié et d’appeler au secours, mais une petite voix lui dit qu'il ne fallait peut-être pas ameuté les personnes ou les choses qui avait causé l'état de la Fräulein.

"Réfléchis, agis, réfléchis, agis..." étaient les seuls mots qu'il était capable de se dire. "Mais bouge toi !!!" S'écria-t-il inférieurement.

Neil sortit de sa stupeur, il tenait toujours la fille dans ses bras, il fallait absolument qu'il s’occupe d'elle ! Il la déposa délicatement sur sa couchette et pris toute les serviettes possible dans la cabine de douche à côté de l'entrée. Il nettoya devant la porte le plus rapidement possible et risqua un bref coup d’œil, pourvoir si personne ne traînait dans le couloir puis referma la porte.

Après avoir finit de nettoyer brièvement sa cabine, il jeta les serviettes dans la douche et commença à cherché sa trousse de secoure dans son sac de voyage. Bien que l’odeur qui régnait dans la cabine soit toujours aussi insoutenable, Neil réussit à s’éclaircir les esprits une multitude d'interrogation lui venait, mais aucune réponse en retour... Sauf une! Sa nuit était belle et bien terminé.

Neil porta sans grande difficulté la jeune inconnue jusqu'à son lit. Il l'y déposa et, à l'aide des serviettes récupérées en toute hâte, nettoya devant sa porte.

Étonnamment il y avait assez peu de sang. Et le pont était désert.

Revenu à l'intérieur de la cabine, le jeune mutant s'occupa de la blessure de la jeune femme. C'était vraiment moche à voir. Et à la réflexion la vilaine plaie semblait avoir été faite par une piqure d'insecte... Un insecte néanmoins gigantesque vu la taille de la lésion ! Neil désinfecta comme il le put tout en écoutant le délire de la jeune fille.

"Il a décapité les hommes du pont... Ils... Ils n'ont rien pu faire. Et... Il a emmené Cody avec lui... Il..."

La jeune femme, dans son délire, pleurait.

Neil finit par trouver sa trousse de secours, il s'estima heureux de trouver tous se qu'il lui fallait pour désinfecter la blessure, ainsi que des compresses pour faire un pansement à la Fräulein. Celle-ci continuait de déliré dans sa semi-conscience, son délire macabre ne c'était pas arrêté tout au long que Neil lui faisait le pansement. Elle pleurait toujours autant, racontant toutes sortes de choses horrible ou incohérente; ses mots étaient étouffées par de profond sanglot .
Neil resta un moment assis à côté d'elle, l'écoutant délirer, il repensa à la blessure et dit qu'elle n'avait rien de naturel. Elle lui rappelait certaines piqure d'insecte qu'il avait croisé au-cour de son voyage entre le Pérou et Cayenne. Sauf que la trace occasionné était bien plus petite, celle qu'il avait devant lui devait provenir d'un insecte de taille démentielle. De plus si c'était un insecte il avait dû lui inoculer son poison ce qui expliquait le vomissement, le délire de la Fräulein et surement la fièvre...
Neil restait songeur, sa panique l'avait un peu quitté mais il restait très pessimiste pour l'avenir de la jeune fille blonde. Avec un son gant à toilette il lui essuya un peu le visage, les larmes et le peu de vomi qu'il restait.

"Que dois-je faire? Cette fille est tellement mal au point" pensa-t-il.

Bien qu'il n'attendait pas de réponse, il lui sembla que la Fräulein reprenait un peu ses esprits. Du moins ses paroles paraissait plus cohérente, Neil compris que quelqu'un avait emmené ce fameux Cody, prénom qu'elle n'arrêtait pas de répéter.
Neil approcha, lui pris la main et en la regardant fixement il lui demanda:

"Qui? Qui à fait ça? Qui à emmener Cody?"

La jeune femme commençait à fermer les yeux, elle délirait de plus en plus et sa voix se faisait plus faible...

"Le scorpion... Le grand scorpion... Un sourire... L'homme..."

Puis, elle perdit connaissance...

Tout était clair maintenant. Neil se retrouvait avec jeune une particulièrement mal au point ; empoisonnée par on ne sait quel poison, provenant d'un scorpion géant qui devait avoir occis la majorité des personnes vivant sur le bateau... Et qui avait en plus enlevé un certain Cody!

Neil avait besoin d'une cigarette et s'en roula une dans l'instant.

Tout en prenant une première bouffé de son tabac péruviens, Neil réfléchis sur les chances de survit de la jeune Fräulein. Au vue de son mince gabarit, il était plutôt pessimiste à moins de trouver un antidote pour lutter contre le poison, ce qui paraissait jouable vue que ce bateau partait de Cayenne. Il y a avait encore beaucoup trop d'inconnues pour Neil, entre les présumés mort, un enlèvement et le scorpion géant. Il ne savais pas s'il devait faire entièrement confiance aux délires de la petite blonde. Tous se qu'il savait c'est que la blessure était bien réelle et n'avait rien d'accidentelle, ni de commun.

Neil se décida d'aller voir ce qu'il se tramait sur le pont et voir s'il pouvait trouver un médicament pour la petite Fräulein . Il s'habilla et chercha dans son sac quelques choses qui pourrait lui être utile. En sortant il jeta un bref coup d’œil et pris la direction du pont supérieur.

Neil ne fit pas réellement de grandes découvertes dans son sac : juste une lampe-torche et un petit couteau-suisse !

S'armant de son courage, il quitta sa cabine et commença à parcourir le pont. Tout était très calme. Et silencieux.

Utilisant la lampe-torche pour éclairer le sol, il découvrit des traces de sang. Beaucoup de sang. Les suivant, il tomba nez à nez avec le cadavre décapité et désarticulé d'un matelot. Puis de deux. Ils portaient également sur leur corps meurtri des lésions similaires à celles qu'avaient la jeune fille.

Faisant le tour du pont, il remarqua que plusieurs des portes des cabines avaient été défoncées. A l'intérieur, invariablement, il trouva plusieurs cadavres de membres de l'équipage.

En revanche, il ne trouva nulle trace ni de l'autre passager (certainement ce Cody), ni de Cesar, ni du capitaine du navire, ni de la militaire...

Enfin, une porte blindée (qui semblait donner accès aux niveaux inférieures du navire) avait été littéralement pliée pour permettre à quelqu'un - ou à quelque chose - d'y pénétrer.

Décidément les évènements ne s'amélioraient pas pour Neil. Après avoir parcouru silencieusement une partie du pont supérieure, toujours aussi concentré, à l'affut du moindre bruit suspect, il avançait pas à pas s'éclairant de sa lampe torche. Sa tranquillité ne fut que de courte durée car il en tarda pas à voir des silhouettes allongées sur le sol. Il s'avança et à son grand désespoir il découvrit que les délires de la petite fräulein n'en n'étaient pas.

Face à lui se tenaient deux corps atrocement mutilés, baignant dans une mare de sang. Il constata avec effroi que d'une part que les corps étaient décapités et qu'ils portaient chacun six ou sept piqures de la même nature que la fräulein.
Neil resta assommé quelques instants, par cette vision de massacre. Il ne pus s'empêcher de réprimer un violent haut-le-cœur à la vue de ces deux cadavres. Puis de déglutir avec difficulté la bile amer qui lui était arrivé dans la bouche.
Neil repris un peu ses esprits:
“Ne reste pas planté là! Tu veux finir comme eux? Tu seras une proie facile si tu restes planté ici! Alors bouge toi! TU DOIS TROUVER UN PUTAIN DE MEDOC, RAPPELS TOI!!!”

Neil se fit violence intérieurement et poursuivit son chemin vers les cabines extérieur du pont. Là l'attendait un spectacle qu'il ne voyait que dans ses pires cauchemars ou dans des souvenirs profondément enfouit. Il découvrit que chaque cabines avaient la porte enfoncé et que ses occupant n'était plus que des cadavres désarticulé, portant toujours les multiples lésions similaire à celle qu'il avait vue sur la petite blonde, qui avait frappé à sa porte. Neil commençait à se sentir fatigué par ces visons d'horreurs, il se sentait obligé de continué mais ne pensais à rien. Plus il s'avançait plus son esprit se vidait des pensées superflues. Néanmoins il constata que pour chaque cadavres décapités, la tête semblait avoir disparue...
Après avoir dépassé les cabines, Neil s'effondra sur un banc tous proche. Exténué par ces visions d'horreur, il chercha fébrilement une cigarette à se mettre à la bouche et l'alluma aussitôt. Il resta un moment sur ce banc, son esprit refit peu à peu surface. Neil essaya de reprendre son calme même si des sueurs froides froides lui coulaient abonnement dans le dos.

“Qui? Quoi? Pourquoi tous ce foutu chaos dans ce bateau? “
Neil n'avait pas encore vue le moindre survivant, ni entendu le moindre bruit en dehors du moteur et des vagues de l'océan s'écrasant sur la coque du navire.
“Attends, se dit-il, j'ai pas encore vue le moindre militaire ici, ni le vieux capitaine, ni même Cesar...”

Neil n'était sur de rien, mais commençait à craindre le pire, quoique le pire était là derrière lui, enfin c'est se qu'il croyait. Puis il vit à droite d'où il était assis des débris métallique au sol. Neil éclaira ce côté et découvrit avec stupeur une grande porte blindé fracturé. Un homme passerai aisément à travers la fente de la porte, il éclaira un peu plus et distingua des escaliers qui semblaient mener à un niveau inférieur. Sans réfléchir à ce qu'il pouvait y avoir derrière, Neil s'engouffra dans cette fente. Lentement, pas à pas, longeant le mur et lampe éteinte ; Neil descendit à un rythme lent écoutant le moindre bruit et essayant de discerné le moindre obstacle dans l'obscurité, bien décider à ne pas trahir sa présence.

Neil, après avoir franchi la porte blindée, descendit une volée de marches et se retrouva au niveau inférieur. Là, il vit encore des cadavres : d'autres hommes de l'équipage et un jeune homme portant plusieurs blessures similaires à celle de la fille.

Descendant encore au niveau inférieur, le jeune mutant se retrouva là dans la cale...

... il y avait du bruit.

La silhouette d'un homme se dessinait devant un long container qui devait bien faire une trentaine de mètres de long sur 2 de large.

Neil entendit un rire. Un rire qu'il connaissait.

Et la voix de Cesar lui lança :

"Tu pues la clope, mon pote. Tu peux pas me tromper ou m'échapper. Une dernière volonté peut-être avant que je t'étripe ?"

Arrivant à la fin des escaliers, Neil contemplait toujours le même spectacle: des corps inertes parsemés de plaies circulaire grosse comme le point, aux contours noir et suppurants. Neil commençait à être fatigué par ce spectacle qu'il avait déjà trop vue sur le pont supérieur. Après tout il ne faisait que suivre un chemin balisé par une foule de cadavres mutilés. Neil ne comprenais pas le pourquoi de ce massacre, mais il sentait au fond de lui monté la colère face à son impuissance face à ce spectacle.

Il continuait son chemin, descendant un nouvel escalier qui le mena cette fois dans la cale du navire. A peine était il entré, qu'il entendit du bruit provenant d'une rangé de containers se trouvant devant lui. Neil s'arrêta net et aperçu une silhouette de détachant du premier container. Elle semblait lui faire face, puis se mis soudain à rire. D'un rire froid et sadique qui glaça le sang de Neil. D'une part passe que n'importe qui aurait perturbé par un tel rire après avoir le massacre du pont supérieur et d'une autre part passe que Neil connaissait ce rire.
Cesar se tenait devant lui, il en était certain. Bien qu'il distinguait mal son visage, Neil crut voir scintillé ses dents pourris. Cesar était là, menaçant, comme un loup devant un agneau. Il s'adressa à Neil, lui accordant une dernière volonté avant de l'étriper. Neil compris alors, qu'il était fortement probable que Cesar soit le responsable du chaos qui régnait sur le “Free step”. Neil hésita un moment à prendre ses jambes à son coups ou bien resté et faire face. Il devait en avoir le cœur net et répondit d'une voix forte qui ne trahissait ni la pression, ni la peur qu'il éprouvait :

- Alors Cesar c'est toi le responsable de tous ceci?! Je croyais que t'était du genre cogiter et pas à massacrer? Hein? Pourquoi Cesar?

“D'ailleurs en parlant de cogiter, se dit Neil, il serait temps que je commence à réfléchir vite moi!”

Neil se jaugea et fit de même pour Cesar. Neil était tous sauf bagarreur et n'avais aucune aptitude au combat. Cesar lui bien qu'il possédait un physique frêle avait commis une terrible boucherie d'une façon inexplicable. “Peut-être que Cesar est mutant?”
Neil émit cette supposition sans vraiment trop savoir quoi en faire... Après tous il n'avait encore jamais rencontré d'autres mutants. Quoi qu'il en soit lui était un mutant, mais il n'avait jamais eu l'occasion d'utilisé ses pouvoirs de manières offensive.
Neil forma un creux avec ses mains et souffla un air chaud à l'intérieur. Cela lui permettait de condenser l'aire et l'humidité plus facilement pour la création de ses nuages. Il se prépara un créer un nuage solide qu'il utilisait habituellement pour ses déplacement, après tous s'il pouvait soutenir son poids, il pouvait aussi bien bloquer ou faire trébucher quelqu'un avec.

Cesar se détourna du container et observa Neil en grimaçant, tandis que ce dernier faisait apparaître son petit nuage qui allait lui servir de bouclier.

N'y faisant pas plus attention que cela, l'homme répliqua :

"Qui te dit que j'ai pas cogité toute la journée, mon pote ? Cette foutue gradée comptait transporter son bidule mystique en toute discrétion. Louer le rade le plus naze et ne pas y affecter plus de sécurité que ça. Elle pensait que ça échapperait à l'oeil du Sanctuaire... C'est ça qui arrive avec les fichus gradés des services spéciaux. Projet Blue Book mes fesses ! C'est rien qu'une bande de fainéasses qu'ont pris trop de coups sur le casque..."

Il leva les bras au ciel.

"Ce que tu vas voir mon pote, c'est rien qu'un aperçu de mes pouvoirs. Les autres, ils ont même pas eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait. Je les ait tous massacrés. Y a que la fille que j'ai pas achevé. Son mec à deux balles, je l'ai gardé en otage le temps qu'il me dégotte le capitaine du navire. J'y ai foutu son corps derrière le container. Et je crois que cette foutue militaire, elle a fui pour sa vie..."

Le nuage de Neil était maintenant arrivé à maturation.

"T'es un p'tit mutant, c'est ça ?" lança une dernière fois Cesar. Quelque chose se dressa derrière lui. C'était une gigantesque queue de scorpion. Il baissa le bras gauche et un éclair lumineux en jaillit. Il fut ralenti par le nuage de Neil et le coup ne fit qu'effleurer le mutant.

Ça piquait et ça faisait mal.

Cesar avait l'air quelque peu déçu. Il félicita Neil :

"T'es un coriace. Normalement ma piqure du scorpion est suffisante pour paralyser instantanément mes adversaires. Tant pis, il me reste pas beaucoup de temps, mais je vais devoir t'achever à mains nues. Ça durera pas longtemps mais ça va être horriblement douloureux !"

Et il s'approcha d'un pas assuré vers Neil. Ce dernier entendit des bruits de pas derrière lui, des bruits de pas qui venaient de l'escalier.

Au creux de ses mains un petit cumulus commençait à prendre forme, sa présence réconforta quelque peux Neil. Les nuages avait toujours été une source d'évasion et d'apaisement, même dans cette situation il regrettait de devoir autrement que pour ce déplacer.
Cesar continuait toujours de déblatérer ses conneries. Mais cette fois Neil notait une légère différence, cette fois Cesar se permettait de dire beaucoup plus d'informations. Autant dire que ce dernier était certain de réduire Neil au silence absolue et avait toute confiance en sa supériorité face au jeune vagabond. Neil pensa que maintenant Cesar paraissait beaucoup moins loufoque, mais terriblement fanatique.

Neil nota intérieurement les paroles de Cesar particulièrement les lots “Sanctuaire”, “Blue Project” et l'endroit où semblait être cacher Cody. Son nuage avait atteint une taille non négligeable, ses contours était d'un blanc léger et crémeux. Dans une autre situation Neil se serait félicité d'une telle réussite, la saturation en vapeur d'eau du cumulus avait maintenant atteint le maximum que Neil pouvait créer. Au touché, Neil sentait la moiteur sur ses mains, provoquée par les gouttelettes d'eau à l'intérieur du nuage. Cesar venait de terminer son discours, il semblait aussi ne plus ignorer la formation du cumulus entre les mains du vagabond. Neil comprit qu'il n'avait plus beaucoup de temps pour solidifier son nuage, avant que son adversaire ne passe à l'attaque. D'ailleurs sa dernière phrase lui résonna péniblement dans les oreilles.
“Un petit mutant, il se fout de moi le boucher!” Il ouvrit la bouche pour répondre au ton insultant de Cesar mais fut coupé par l'horreur qui se tenait dans le dos de ce derniers. Une énorme que de scorpion était apparue, Cesar abattit son bras gauche en direction de Neil et en un instant un rayon lumineux transperça le nuage. Neil fit un léger mouvement de recul pour se protéger et sentit en un instant une douleur fulgurante lui traversé la joue gauche. Une douleur qui fit comprendre à Neil à qu'elle point la point la petite Fraulein devait souffrir le martyr. Sa joue gauche lui brûlait et lui démangeait atrocement.

Cesar quand à lui grimaçait bizarrement, comme s'il semblait déçu, un peu comme un enfant qui venait d'écraser un insecte et qui c'était rendu compte que la bestiole était toujours vivante en levant son pied. Neil entendit les félicitations de Cesar et en s'étonna pas que personne n'ai pu faire quelque chose contre lui, car lui même n'avait rien comprit à ce qui lui était arrivé.

Soudain Neil entendit du bruit derrière lui qui provenait de l'escalier, qu'il avait empreinté il y a peu. Cesar quand à lui s'approchait dangereusement, menaçant comme jamais, mais ne semblait pas. Neil pensa:

“Neil mon petit père, il est temps d'avoir une idée et une bonne parce que sinon tu vas finir en puzzle!”

A chaque pas de Cesar, Neil reculait de deux pas toujours protégé de son nuage. A ce rythme il savait qu'il serait bientôt dos au mur à côté de l'escalier, d'où il espérait voir sortir la cavalerie lourdement armé contre les scorpions géant. Neil se dit qu'il était temps de sortir de son délire, personne ne pouvait être préparer à lutter contre une telle monstruositée. Il lança à Cesar d'une voix à la limite du crie:

- Alors comme ça toi aussi t'es un mutant? Tu sais tu es le premier que je rencontre. Dis moi il y a beaucoup d'autres mutants comme toi au Sanctuaire? Moi aussi je pourrais avoir un tatouage comme le tiens? Et Blue Project tu attaques par légitime défense ou bien par pure plaisir de massacré de l'humain et du militaire?

De cette façon Neil espérait gagné un peu de temps et de se faire repérer. Il décida qu'il était temps de se servir autrement de son nuage. Dès que les bruits de l'escalier seraient plus proche, il lui faudrait sauter sur son nuage et prendre son envole vers les containers qui pourraient lui offrir une une petite couverture. Il espérait qu'en prenant la hauteur que lui offrait le plafond il serait hors de porté des attaques de Cesar. Son plan était bien mince mais c'est tous se qu'il avait sous la main pour le moment. De son point de vue il était totalement inutile de tenter de faire face plus longtemps à ce monstre.

Cesar grimaça mais sembla se calmer l'espace d'un instant. Comme s'il avait tout le temps devant lui pour tuer Neil.

"Nous sommes des centaines au Sanctuaire. Ce tatouage en revanche..."

Il remontra la paume de sa main.

"Ce tatouage est réservé à l'élite des mutants du Sanctuaire. Mais je doute franchement que tu vives assez longtemps pour l'avoir... Il faudrait déjà que tu survives à notre rencontre ce qui me semble improbable ! Quant à Blue Book... Tu l'as bien souligné, mon pote. Il s'agit de la légitime défense préventive !"

Cesar sursauta. Juste derrière Neil, descendant l'escalier, venait d'apparaître la militaire. Elle semblait plus tendue encore que l'autre fois. Une sorte de liquide noir et vivant semblait courir sur la peau de la femme. Cesar pâlit :

"Bordel... Ce que m'a dit Urizen était donc vrai..."

Cesar recula d'un pas et se mit en garde. Il avait peur. Et ce n'était pas à cause de Neil.

Un flash de lumière blanche aveugla Neil et le capitaine qui hurla de douleur. Pourtant Cesar n'avait pas - semblait-il - donné le moindre coup. Quand Neil recouvra la vue, il aperçut un jeune homme débraillé qui avait déboulé de nulle part à côté de Cesar.


"Désolé Cesar, j'ai mis du temps pour te localiser. C'est la lance ?" lança-t-il en désignant le container.

Cesar opina du chef, l'air un peu déstabilisé. Puis, le jeune homme ajouta, regardant derrière le container :

"Bordel tu l'as salement buté l'autre... J'suis pas sur qu'Urizen sera très content"

"Punaise, téléportes moi mon pote. Cette saleté de militaire a son armure..."

Et un flash de lumière aveuglante enveloppa à nouveau Cesar et l'inconnu. Quand Neil recouvra la vue pour la seconde fois, Cesar, l'inconnu et le container avait disparu.

La pièce était vide à l'exception du cadavre de Cody, de Neil et de la militaire. La substance liquide qui léchait sa peau quelques instants auparavant avait disparu. Elle jura puis lança :

"Il s'est enfui"

Neil était comme figé, il savait que les pas de l'escalier se rapprochaient de plus en plus. Cesar quand à lui, continuait de répondre aux questions de Neil. Mais il ne c'était pas préparer à ce que la capitaine O'Connel arrive avec une substance noir vivante lui courant sur la peau. Neil était totalement décontenancé par cette vision. Il en remarqua même pas le sursaut de Cesar, ni même son changement d'attitude, ni la peur sur son visage.

FALSH

Tout à coup Neil devint aveugle et entendit un crie.
Que c'est il passé ? Cesar n'avait pourtant pas fais le moindre geste cette fois!

Lorsqu'il recouvra la vue, Neil eu la surprise de voir une seconde personne à coté de Cesar. Un homme, polo gris trop grand, cheveux ébouriffé et mal rasé. Il semblait discuté avec Cesar, Neil pu entendre quelques mots de leur conversation puis un autre flash aveugla de nouveau Neil.
Cette fois lorsqu'il rouvrit les yeux, ce dernier constata que les deux hommes avait disparu ainsi que le container qui se trouvait à leur coté. Neil se sentit alors hors de danger et ressenti une profonde fatigue l'emporter. Il se laissa tombé, assis contre le mur derrière lui. Il ne restait dans la pièce que la militaire et lui. Un peu plus loin, il distingua le corps de Cody gisant sur le sol. Neil constata que Cesar avait déjà lâchement exécuté son otage...

Il jeta un coup d'œil à la militaire, son visage était déformer par une grimace qui en disait long sur l'importance de la disparition du container. Il s'adressa à elle d'une voix cassé par la fatigue:

- Alors que fait on maintenant? Il pensa alors à la petite Fraulein qui était dans sa cabine dans l'attente de soin.

La Capitaine O'Neil regarda d'un air désolé le jeune mutant puis lança :

"Je suis désolée que vous ayez été mêlé à cette triste affaire. Je pourrais vous conseiller d'oublier tout cela purement et simplement mais... je sais bien que c'est impossible"

Elle le jaugea un instant du regard puis se saisit d'un petit appareil de radio.

"Capitaine O'Neil à Base. Je répète Capitaine O'Neil à Base. L'objet..."

Elle hésita puis reprit d'une voix plus résolue.

"L'objet a été subtilisé par un mutant inconnu. Tout le monde est mort. Il ne reste plus que moi et un civil. Demande assistance"

Raccrochant, la Capitaine précisa à l'attention de Neil :

"Je sais que les questions brûlent votre langue mais méditez plutôt cette pensée : en temps normal, je devrais vous tuer pour ce que vous avez vu. Une chance pour vous, je ne pense pas que vous en saviez assez pour compromettre la sureté nationale. Et je ne suis plus une tueuse. Alors..."

Soulevant ses lunettes de soleil et faisant apparaître des yeux entièrement gris, elle plongea son drôle de regard dans celui de Neil.

"Alors n'essayez pas d'en savoir plus et profitez de la traversée payée par le contribuable américain..."

L'ordre était sans appel.


Une bonne heure plus tard, un hélicoptère de combat américain vint à la rescousse du Free Step. La Capitaine et Neil purent y embarquer. Et alors que l'appareil prenait un peu de hauteur, ce dernier tira plusieurs roquettes sur le navire.

Et c'est donc avec la vision du Free Step enflammé, coulant en haute mer, que Neil fut emporté une fois de plus en direction des USA...


L'hélicoptère se posa sur un aérodrome de l'armée. Aussitôt sur la terre ferme, la Capitaine ordonna que Neil soit escorté jusqu'à la ville de New-York. Là, il fut abandonné à son sort...

Institut Xavier

[Et c'est ainsi que s'achève ta phase d'introduction, en espérant que tu aies pris autant de plaisir à la jouer que moi à la masteriser ^^ Tu peux ajouter 3 points à ton barème. Pour la suite, elle se trouve dans ce sujet ! Bonne continuation ^^]