AX-Factions
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Aller en bas
Michael Käferböck
Michael Käferböck
Ganymède : Membre actif
Ganymède : Membre actif
Age : 34
Nom de code : Gespenst

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Ven 25 Nov - 2:02
Il y avait des nuits tranquilles, où Michael avait le temps de lire au boulot, ou même d'écrire un petit mot à Laura pour lui dire qu'il allait bien, et il y avait des nuits plus occupées... Comme celle-ci. Entre les adolescents -qui ne semblaient pas savoir parler anglais sans avoir un bol entier de céréales dans la bouche- qui signalaient pour faire des "farces", et les vrais cas, parfois même plutôt sérieux, que Michael se faisait un devoir d'aider du mieux qu'il pouvait sans même un contact visuel... Les enfants avaient fini par lui faire perdre son calme et il leur avait craché dessus. Ca avait fonctionné : ils avaient raccroché. Et il cru entendre qu'il s'était fait traité de Nazi. À bout de nerfs, il avait reçu son dernier appel 5 minutes avant la fin de son quart et avait dû rester sur place bien plus longtemps.

Le soleil était déjà haut dans le ciel, quoique invisible derrière les épaisses couches sombres de nuages, lorsqu'il sortit finalement de l'édifice où était installé le centre d'appels pour lequel il travaillait. Un vague bonne journée, en échange aux bonne nuit, un signe de main, et il déboulait dans la rue, les yeux plissés, aveuglés.

Rien de bien dramatique, il se dirigeait vers son lit et, après une courte sieste, il pourrait refaire un bout de journée. Sauf qu'il y avait un problème : Ethan, le mutant que Grégoire et lui avaient rencontré à bord du traversier pour la statue de la liberté, décida de l'appeler à ce moment et Michael proposa qu'ils se rencontrent, un peu plus tard. Il ne savait pas trop ce que le mutant lui voulait, peut-être simplement discuter... Michael se doutait bien que la solitude devait être un fardeau commun pour les mutants apparents. S'il avait passé plusieurs heures à aider différentes âmes en peine, il pouvait toujours passer un peu de temps pour une autre, non? Comme il avait besoin d'un endroit tranquille, Michael proposa de se rendre au quai de Hudson River Park, au bout de la 10e rue Ouest. C'était pas très loin de chez lui, gros avantage. Et puis, il aimait bien le quartier, avec de temps en temps un petit nom néerlandais : ca faisait mignon et mystérieux.

Sortant du métro près de chez lui, Michael s'arrêta dans un petit café, Chez Jonathan, en prit deux pour apporter et zigzagua de rue en ruelle pour se rendre au parc. Il n'était même pas certain d'avoir donner une heure précise à Ethan. En fait, il était clairement sur le pilote automatique... Il prit une gorgée de café pour la peine, sans oublier de pester contre le geste

Au bout de l'allée, il s'arrêta, cherchant à se souvenir où était la passerelle la plus proche. Derrière lui, un ancien entrepôt semblait désormais accueillir un groupe d'artistes. Il ne fit pas plus attention à l'enseigne, concentré à chercher ses repères.
Maureen de Lancaster
Maureen de Lancaster
Ganymède : Sympathisant
Ganymède : Sympathisant
Age : 36
Nom de code : Heartbeat
http://www.dpalternatif.com/

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Ven 25 Nov - 17:35
Elle y était enfermée depuis le petit matin lorsqu'enfin, Maureen s'esquiva hors du théâtre par la petite porte. Elle avait tout juste pris le temps d'entasser pêle-mêle ses affaires dans son sac, avant de jeter ton dernier sur son épaule et d'emprunter la sortie des artistes. La représentation du spectacle de la veille au soir n'avait recueilli qu'un accueil mitigé, et, du côté des danseuses, l'ambiance était morose. Aidan, leur chorégraphe, avait fait ce qu'il pouvait pour rendre un peu de sa bonne humeur à la troupe. Peine perdue. Échauffement et entraînement semblait s'être déroulé dans un brouillard grisâtre qui engourdissait l'esprit et embrouillait les sensations. L'Ecossaise avait conscience que la fuite n'était qu'une solution de facilité, mais après son shopping alimentaire aux aurores, et cette session de danse sans fin, elle aspirait à autre qu'à subir cette bonne vieille vague de mélancolie amère qui ne manquerait pas de stagner dans les vestiaires.

« Mélusine », basée sur l'histoire de M. de Lusignan, était pourtant une chorégraphie inventive, portée par une musique sublime, avec une inventivité relative et des danseurs professionnels. Le spectacle était le même d'un soir sur l'autre. Presque le même. Comment les spectateurs pouvaient-ils à ce point avoir des réactions contraires, en l'espace de vingt-quatre heures ?

* Oublie... Ca ne changera rien de te morfondre. *

Il y avait du vrai, là-dedans.
Il y avait aussi de l'impossible.
La danse était sa vie. Ce pour quoi elle se levait le matin. Ce pour quoi elle gardait la tête haute. Et son orgueil supportait mal les échecs. A chaque difficulté que rencontrait sa nouvelle troupe, à chaque problème, Maureen le prenait sur elle, s'admonestait intérieurement qu'elle aurait pu faire mieux. Faire plus. Qu'elle avait sa part dans les échecs, les déboires, les rechutes de popularité.

Nageant dans de sombres pensées, elle s'éloignait à petits pas pressés le long de l'artère principale qui abritait le théâtre où elle se produisait. D'ici à quelques temps, les premiers spectateurs feraient la queue pour obtenir un billet, échangeant commentaires et ouïe-dires. Elle ne voulait surtout pas être là pour entendre ça.

Vint le moment où le théâtre était suffisamment loin derrière elle pour qu'elle s'entende penser. Elle se perdait dans des souvenirs plus heureux tout en se faisant la promesse de faire mieux ce soir. Elle porterait le spectacle à bout de bras si nécessaire.


Elle allait bifurquer dans une allée un peu moins fréquentée lorsqu'un frisson désagréable lui parcourut la nuque, accompagné du sentiment irraisonné d'être suivi. Habituée à se fier à son instinct, Maureen accéléra encore un peu l'allure tandis qu'une vague panique commençait à se diffuser dans son sang. Qu'est-ce qu'il était nul d'être mutant et de sentir à ce point insécurisée...! Que n'aurait-elle pas donné pour avoir un pouvoir façon force brute qui ne laisserait à personne le pouvoir de l'intimider.

* Peut-être qu'on ne me suit pas. Peut-être est-ce une coïncidence. *

Cette petite voix au fond de sa tête peinait à se convaincre elle-même.
Sachant pertinemment que fuir ne servirait à rien, l'Ecossaise passa en revue les prises d'aïkido apprises quelques années plus tôt, se fustigeant de ne pas avoir été plus attentive au cas de figure « vous êtes seule la nuit dans une ville presque inconnue en jupe et talon suivie par quelqu'un dont vous ignorez les attentions ». C'était bien le temps de regretter...
Plutôt que d'attendre bêtement qu'un petit caïd armé d'un canif ne menace de lui faire la peau pour les quelques dollars que contenait son sac, Maureen se décida à agir. A courir. Et au diable ses talons ! Elle était autrement plus souple et plus agile...

Avec la conscience de passer pour une parfaite illuminée, la jeune femme sprinta sans prévenir et se rua jusqu'à l'autre bout de la ruelle. Sur le point d'arriver, elle voulut jeter un bref regard derrière elle et ... en profita pour percuter violemment un passant innocent qui n'avait rien demandé à personne.

- Ouille ! Désolée ! Désolée ! Je ne...

Ce fut à peine si elle le regarda avant de poursuivre sa course. De freiner des deux pieds et de faire chemin arrière. Son sac était resté vautré à l'endroit même de la collision.
Michael Käferböck
Michael Käferböck
Ganymède : Membre actif
Ganymède : Membre actif
Age : 34
Nom de code : Gespenst

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Sam 26 Nov - 5:58
Nord ou Sud? Dans ses mains, des cafés qui tiédissaient et au-dessus de sa tête, de sombres desseins qui s'impatientaient à se déverser sur la ville. Sauf que voilà, de ce qu'il se souvenait de son dernier séjour sur la côte est, et de ses expériences d'orage, Michael trouvait ceux-ci beaucoup plus lents, presque prévisibles en comparaison aux changements météorologiques drastiques qu'il connaissait chez lui. Ça n'était pas le temps de pelleter des nuages! Aussi choisit-il finalement de prendre par le sud. Quelle idée lui avait traversé l'esprit, pour donner rendez-vous dans un parc avec un tel temps? Il devait aimer les défis.

À peine remis en route, malgré les protestations de ses jambes, que Michael fut comme saisi d'un mauvais sentiment. Une sorte de pressentiment, du genre de ceux que vous avez, la nuit, en marchant seul et que vous avez l'impression d'être épié, ou suivi. Il voulu se retourner, pour vérifier tout de même qu'il n'était pas suivi, ou que ce n'était pas justement Ethan, mais se fit plutôt plaquer par une femme en pleine course, qui ne l'avait manifestement pas vu. Il maugréa un "Hey!" bourru, pour la forme, alors qu'elle reprenait déjà sa course en s'excusant.

Ses sens lui indiquèrent alors simultanément que du café coulait sur sa main droite, et que ses pieds étaient empêtrés dans un obstacle. En un regard, il s'aperçut que l'obstacle était en fait le sac de la femme, et que le café qui s'était renversé lui était également coulé dessus.

-Votre sac! somma-t-il l'étrangère en se penchant pour déposer le café toujours plein et ramasser l'objet à ses pieds, dans un geste de galanterie, que l'on pourrait même qualifier d'effort dans son état, qui de toute manière ne le tuerait pas.

Le sac bien tendu vers elle, la bandoulière fermement fixée dans son poing, le germanophone baissa légèrement le visage, comme s'il regardait Maureen par-dessus des lunettes qu'il ne portait pas, et demanda :

-Tout va bien?
avatar
Invité
Invité

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Sam 26 Nov - 15:49
Monter la garde devant le siège central d’Existenz n’était normalement pas une tâche trop pénible, il suffisait de regarder les gens qui rentraient et qui sortaient, de vérifier quelques papiers et de virer les personnes aux attentions malvenues, ce qui était relativement rare. S’attaquer frontalement à un bâtiment remplie de mutants dangereux était plutôt suicidaire.
Mais depuis quelques jours, des humains «normaux» osaient plus volontiers l’insulter, le traitant de « pourriture mutante» de «créature satanique» et d’autres termes pas forcément plus glorieux. La journée avait donc été longue et éreintante, pourtant Ethan avait gardé la tête froide et n’avait pas répondu aux attaques. Son travail était de garder l’entrée du bâtiment et il ne devait pas rentrer du petit jeu de ces homme raciste et à l’ouverture d’esprit limité. Mais malgré tout il éprouvait quand même un peu de respect pour ces quelques personnes qui l’avaient insulté publiquement aujourd’hui, ils avaient osé le faire et pas forcement en groupe. Ce qui était gonflé vu le potentiel destructeur de certains mutants. De toute façon le lézard le savait bien, s’ils oubliaient de recharger leur portable et qu’il tombait en pane c’était forcément de la faute de quelqu’un d’autre, lui avait la tronche de se quelqu’un d’autre et tant que le monde n’était pas majoritairement mutant, il sera un bon bouc émissaire.

Pour se changer les idées, il avait appelé ce jeune homme sympathique qu’il avait rencontré quelques jours plus tôt sur un traversier. Même s’il ne se connaissait pas, Michael lui avait donné son numéro de téléphone. En tout cas c’était un bon prétexte pour parler avec quelqu’un d’extérieur à Existenz, pas que la chose le dérangeait, mais le reptile avait besoin de se changer les idées.
Ils c’étaient donc donner rendez-vous dans un lieu de Manhattan Downtown.

En arrivant proche du lieu de rendez-vous, il aperçut le jeune mutant se faire bousculer par une passante qui semblait terrifiée. Elle était tant paniquée qu’elle en avait oublié son sac à main, Michael toujours aussi sympathique, essaya d’appeler la femme pour lui rendre son bien.
Ethan s’approcha de lui, il était vêtu d’un long manteau noir et d’un chapeau pour se faire discret. Par réflexe, il rabaissa son chapeau pour cacher son visage, il ne voulait pas effrayer plus encore la jeune femme si elle se retournait.

"Hola amigo. Jè crois què tou fais por à la chica. "

Si l’Autrichien apercevait le visage de reptile, il y aurait vu le sourire amusé de ce dernier.
Maureen de Lancaster
Maureen de Lancaster
Ganymède : Sympathisant
Ganymède : Sympathisant
Age : 36
Nom de code : Heartbeat
http://www.dpalternatif.com/

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Dim 27 Nov - 13:41
Ce serait vraiment trop stupide d'abandonner ses affaires ici pour un peu de paranoïa. Son sentiment de malaise s'accrut quand, d'un simple coup d'œil, Maureen put s'assurer que personne ne la poursuivait au travers de ce côté-ci de Manhattan. A l'évidence, le premier voyou venu avait d'autres chats à fouetter.

La jeune femme avait fait quelques pas prudents, tentant d'en appeler à sa capacité particulière pour analyser l'atmosphère et avoir une idée un soupçon plus précise des intentions de l'inconnu. Peine perdue. Comme toujours, face à l'inédit conjugué au stress, rien d'autre ne lui vint que sa propre perception (un pouls qui battait à toute vitesse et une sensation désagréable au sein de l'estomac) et le sentiment vague de ce que pouvait ressentir un groupe de passants, deux rues plus loin. Tellement inutile.

L'inconnu fut bientôt rejoint par un acolyte qui, de surcroît, avait poussé le luxe jusqu'à la dissimulation complète. C'était à peine si elle pouvait deviner le bout de son nez de dessous son chapeau. Et encore, seulement parce qu'elle avait beaucoup d'imagination.

Elle tenta quelque chose qui, avec la sincérité et l'éclat, aurait pu passer pour un sourire, et rejoignit le duo improbable.

* Pas un reproche... *

Inconnu n°1 paraissait même étrangement concerné comme si il lui était rentré dedans et pas le contraire. La réponse lui vint comme un automatisme.

« Tout va bien, merci. »

C'était la moindre des formalités en échange du retour de son sac.
Un léger frisson la hérissa quand inconnu n°2 prit à son tour la parole. Peut-être était-ce l'accent, si distinctement exotique ou peut-être étaient-ce les propos en eux-mêmes et leur implication implicite. Nouvel automatisme.

« No estoy asustada. Gracias. »

L'espagnol lui était venu tout seul, comme quoi, les langues étrangères, c'était comme le cheval, on ne pouvait pas oublier.

Maureen grimaça, marmonna quelques mots en gaélique et se demanda si une aussi courte rencontre nécessitait de prendre congé.
Michael Käferböck
Michael Käferböck
Ganymède : Membre actif
Ganymède : Membre actif
Age : 34
Nom de code : Gespenst

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Dim 27 Nov - 20:41
« Tout va bien, merci. »

Un mensonge. Michael le savait d'expérience, sans pouvoir le justifier par le ton ou l'automatisme de la réponse, pas plus que par le regard de la jeune femme, d'ailleurs. Il le savait, c'était tout. Peut-être à force de s'être fait mentir en pleine face par toutes sortes de gens qui ne voulaient pas qu'on les aide.

L'arrivée d'Ethan fit sursauter Michael. Il n'avait pas prêté trop attention à son environnement et il fallut même un instant à Michael pour reconnaître la voix, à l'accent pourtant typique, du mutant.

-Halo Ethan. Toi, tu m'as fait peur! rétorqua-t-il avec un regard chargé de reproches. Mais à ça aussi, il survivrait! La demoiselle leur répondait, en espagnol. Décidément, l'Autrichien avait bien fait d'apprendre cette langue : il tombait toujours sur des hispanophones!

-¿Serio? ¿Entonces, por qué corres? répliqua-t-il bien qu'il sache pertinemment que ça ne le regardait pas.

Échangeant la sacoche contre une poignée de main, il se présenta du même coup :

-Je m'appelle Michael, et voici Ethan. Si tu as besoin de preux chewaliers, nous sommes là!
avatar
Invité
Invité

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Lun 28 Nov - 15:57
"Perdóname, jè nè voulait pas tè faire por. "

L’Argentin posa une main amicale sur l’épaule de Michael et lui fit une petite frappe avant de la retirer.

"Que suerte, que encuentro dos amigos que habla en Español. "

Ethan était surprit et heureux d’apprendre que la fille aussi savait parler Espagnol. Mais elle était bizarre, pourquoi courait-elle ainsi, à en oublier son sac, si elle n’avait pas peur ? Il se retourna pour voir si quelqu’un venait du chemin quelle avait emprunté, mais ne cru rien voir d’anormal. Peut-être était ce lui et son allure patibulaire qui l’avait fait sentir en insécurité. Il était vrais, que vêtu ainsi il n’inspirait pas directement la confiance. Il décida de prendre un risque et de lui dévoilé son visage, il c’était déjà baladé visage découvert, il ne devait pas se cacher pour quelques histoires de racisme.
D’un geste lent, il retira son couvre chef et essaya de présenter un visage amical à la jeune fille.

"Jè suis Ethan, j’ai une salle guole, mais jè ne suis pas mèchant. "

Le mutant fit un geste de la tête de bas en haut pour saluer la femme. Il ne savait pas pourquoi le jeune homme lui proposait comme ça son aide, mais il avait l’air d’aimer aider les autres. Le reptile n’était pas habitué à le faire, en tous cas pas sans être payé, mais pourquoi pas, une nouvelle vit voulait aussi dire changer ses habitudes. Surtout qu’il n’avait pas non plus l’habitude de parler avec des femmes. Il sourit timidement et dit:

"Si ! Nous sommes dès souper hèros, nous sauvons la vove et l’orphèlina. "
Maureen de Lancaster
Maureen de Lancaster
Ganymède : Sympathisant
Ganymède : Sympathisant
Age : 36
Nom de code : Heartbeat
http://www.dpalternatif.com/

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Mar 29 Nov - 23:02
Maureen serra la main qu'on lui tendait avec une certaine retenue due à l'impression personnelle que sa perception des autres devenait plus fine et moins contrôlable lorsqu'elle avait un contact physique avec qui que ce soit. Elle émit un faible sourire pour compenser ce réflexe involontaire, avant de récupérer sa main avec un soulagement évident.
D'ici à ce qu'elle développe tics et tocs en tout genre, il n'y avait qu'un pas.

Elle affronta vaillamment son regard, tandis qu'elle s'efforçait de ne pas prendre la question qu'il lui avait posé comme une attaque trop personnelle.

« Algunos huyen el pasado para buscar el futuro... »

Cette maxime vaguement philosophique serait la seule réponse qu'il obtiendrait sans doute d'elle. Il faudrait qu'il s'en contente. Hors de question qu'elle se dévoile face à des inconnus, quand bien même ils lui avaient offert leur prénom.
Dans le même temps, ledit Ethan se dévoila de manière plus concrète et Maureen ne put empêcher un léger mouvement de surprise qui aurait pu passer pour du recul. Son regard s'attarda sur le visage de celui qui était de toute évidence un mutant. Comme elle.
Un nouveau sourire, plus sincère, vacilla sur son visage tandis que ses yeux sautaient de l'un à l'autre, comme si elle tentait de percer quelques mystères. Son pouls ralentissait la cadence et elle avait l'impression de se retrouver un peu elle-même.

« Oh. Ce genre-là de preux chevaliers... »

Comment enchaîner ?
Simplement.

« En théorie, je suis aussi un peu une super-héroïne. Sauf que je ne sauve personne. »

Son ton était vaguement amer. Le remarqueraient-ils seulement ?

« Et je m'appelle Maureen. », ajouta-t-elle en roulant tous les «r» de son prénom en accentuant son accent écossais. Un silence avant d'oser une question: « Vous vous apprêtiez vraiment à sauver quelqu'un ? »

Elle pouvait presque entendre une petite voix au fond de sa tête la houspiller pour sa naïveté. Personne ne posait une question de ce genre-là. Du moins, personne ayant dépassé l'âge de sept ans. Elle attendit les rires moqueurs avec une lueur de défi dans les yeux.
Michael Käferböck
Michael Käferböck
Ganymède : Membre actif
Ganymède : Membre actif
Age : 34
Nom de code : Gespenst

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Mer 30 Nov - 3:47
L'excuse de l'homme lézardé, dans son entièreté, avec son geste et son accent, plongea Michael dans ses souvenirs. En fait, elle le plongea dans un souvenir particulier : celui de sa rencontre avec Pablo, son ancien colocataire. En fait non, ce n'était pas véritablement leur rencontre, mais plutôt leur arrivée à l'institut. Pablo avait exécuté ce geste et Michael avait mal réagi. D'ailleurs, à bien y repenser, il n'avait jamais été très sympathique envers son colocataire.

Bien que Michael ne réagit pas comme il l'avait fait plus de trois ans plus tôt et prononça plutôt un petit "Ça va...", son humeur venait de basculer dans la grisaille de la mélancolie.

Le germanophone haussa les épaules à la réponse aussi vague que philosophique de la jeune femme, en tentant de se convaincre que c'était le signe qu'il n'y avait pas de réel problème. Aucun problème, en effet, mis à part que ce qui se voulait être une simple galanterie, une marque de politesse gentille, était en train de devenir bien plus. Il parlait au figuré, pour faire un peu comique, pas héroïque! Et l'image dans son esprit était belle et bien celle d'un chevalier sur sa blanche monture, affublé de cape et d'épée.

Sauf qu'Ethan ne l'entendait pas ainsi! Ah non! Il hyperbolait, les faisait passer non plus seulement de simples passants à preux chevaliers, mais désormais aussi à superhéros. Sauver la veuve et l'orphelinat? Il n'était pas au travail, bon sang, ni même à la fondation! Serait-il possible d'avoir droit à une pause, pour une fois? La jeune femme, Maurreen, embarquait dans le jeu, comprenant probablement que ce genre-là de preux chevaliers était quelque chose de bien particulier, qu'il était plus que ce que l'Autrichien avait voulu dire.

-Les superhéros c'est comme les fées, waut mieux pas y croire! maugréa Michael, poussé par les souvenirs douloureux qu'Ethan avait refaits éclore dans son esprit : le Pérou, Pablo, la Fermeture, G... Il tenta de contrôler son expression, pour ne pas manifester de répulsion, lorsqu'il lança un regard désillusionné à Ethan.

-Tu ne manques rien! répondit-il ensuite, sans tact, à l'Écossaise qui semblait déçue de ne pouvoir sauver qui que ce soit. Il soupira et se reprit, avec une délicatesse toute nouvelle et aussi engorgée de lassitude que la terre battue par la pluie.

-Non... En fait, si : toi, mais... Il haussa les mains en voulant dire qu'elle ne subissait apparemment aucune menace. J'en rewiens, par contre, déclara-t-il comme s'il s'agissait d'un terrible aveu. Je suis trawailleur social, je trawaille dans un centre d'assistance téléphonique et c'est un peu mon boulot, d'aider les gens, expliqua-t-il avant de hausser les épaules pour les laisser retomber mollement. On essaie de se conwaincre qu'on sauwe des vies, mais au final on n'est jamais trop certains. Ce devait être la fatigue qui le rendait aussi déprimé. Si au moins il avait le pouvoir d'Ava, il pourrait se montrer plus utile au travail... Parfois, j'ai l'impression que les gens ont aussi peur d'être sauwés que de pas être aidés, sinon plus.

Il ne savait pas pourquoi il racontait ça à deux inconnus, mais bon sang que ca faisait du bien en même temps. Après tout, lui aussi avait le droit de se vider le coeur sur un inconnu anonyme, au bout d'un combiné ou pas, n'est-ce pas?
avatar
Invité
Invité

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Mer 30 Nov - 18:30
Quelque chose de vraiment étonnant venait de se passer, la jeune fille n’était pas partit en courant et en plus, elle semblait même plus à l’aise qu’avant, où plus calme. Elle avait bien eu un léger mouvement de recule, mais qui n’en aurait pas en découvrant le visage d’un monstre de film d’horreur ? Elle lui offrit même un sourire sincère qui fit du bien à l’Argentin, même s’il était toujours surpris par la réaction de la demoiselle.
Sans qu’elle l’explique vraiment le pourquoi du comment, ça dernière phrase laissa supposer qu’elle était elle aussi une mutante. Ca expliquait beaucoup de chose. Puis elle demanda s’il était vraiment près à sauver des vies, se qui était bien sur faut et elle ne devait surement pas le croire, mais la question amusa le mutant.

Par contre Michael semblait temps qu’a lui beaucoup moins dans son assiette, comme si une petite déprime lui était tombé dessus d’un coup. Il avait le regard un peu vitreux comme s’il n’avait pas beaucoup dormi, peut-être était-il fatigué. Il avait eu l’air si joyeux la première fois qu’ils c’était croisé, mais plus maintenant, cette attitude négative dérangeait un peu le lézard. Puis il expliqua son job, il travaillait dans un centre téléphonique, dans le social apparemment, mais le mutant vert ne compris pas vraiment se qu’il y faisait. En tous cas la nuit avait l’air d’avoir été difficile.

"Ca va hombre ? La nuit à ètè dificile ? "

Que dire de plus ? Ethan ne savait pas comment redonner le moral à un déprimé. Il décida de répondre lui aussi à la question de la Maureen, peut-être que ça changerait les idées à Michael.

"Nön, jè ne suis pas un souper hèros, jè rigolait. "

Après une petite pause il se présenta un peu mieux.

"Jè suis gardè du corps, mais gènèralement c’est ploutôt les hommes riches qui demande mes servicios. Jè crois què la vove et l’orpholina… l’orpholine ont ploutôt por de moi."

Il se permit un léger rire, mais rien de plus, comme s’il n’était pas habitué à le faire.
Puis, il décida de mieux expliquer pourquoi ils devait se rencontrer ici avec l’Autrichien, comme si raconter la vérité donnerait envie à la jeune fille de rester avec eux. Pourquoi pas, elle était apparemment aussi une mutante et ça intriguait beaucoup le jeune homme vert.

"Ën faite, nous nous somme rëncontrè qu’unè fois avec Michael, sour le travèrsier pour aller voir la statout dè la libertèe. Comme il était gëntil, il m’a laissè son tèlèphone. Alors ön c’est donnè rëndez-vous ici pour miox se connaître et sè changer les idèes. La verdad. "
avatar
Invité
Invité

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Ven 2 Déc - 21:16
Soudain, au coin de la rue, deux individus arrivèrent en courant, armés respectivement de chaines et d’une batte de baseball. Ni d’une, ni de deux, ils foncèrent vers Ethan, le mutant « voyant » de la bande, avec la visible intention de lui mettre une raclée.

Le premier, celui aux chaines, afro-américain, une casquette noire enfoncée à l’envers sur le crâne, hurla même :

« Morts aux mutos ! »

Il leur fallait réagir, et vite.
Maureen de Lancaster
Maureen de Lancaster
Ganymède : Sympathisant
Ganymède : Sympathisant
Age : 36
Nom de code : Heartbeat
http://www.dpalternatif.com/

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Ven 2 Déc - 23:05
Alors que Maureen commençait à véritablement lâcher du lest - elle sentait une tranquillité d'esprit s'installer doucement et l'accueillait à bras ouverts, sans chercher à l'analyser ou à en déterminer l'origine -, ses deux interlocuteurs d'infortune avaient rivalisé de révélations. Peut-être n'était-elle pas encore réellement formatée par l'atmosphère américaine où, elle l'avait remarqué très vite, la confiance et les confidences étaient monnaie courante, bien plus, en tout cas, que dans son Ecosse natale. Les gens d'ici avaient une ouverture innée qui d'ordinaire la mettait mal à l'aise, comme si elle en ressentait le caractère factice, superficiel. Ici, pourtant, avec ce Michael et cet Ethan, c'était le sentiment d'empathie qui primait. Il y avait quelque chose, chez eux, qui l'interpellait, qui faisait écho à quelque chose en elle. Elle avait tout d'abord pensé que c'était leur caractère mutant mais cela ne justifiait pas vraiment l'impression qu'elle ressentait. Ce ne fut qu'un peu plus tard qu'elle comprit que c'était leur caractère d'outlander qui lui offrait l'impression d'une ressemblance. Tous trois étaient ici, à New-York, en plein territoire américain, expatrié loin de leur pays d'origine.

La jeune Ecossaise n'eut pas le loisir de disséquer cette pensée plus en avant. A peine avait-elle ouvert la bouche pour poursuivre la conversation (allait-elle leur avouer tout de go qu'elle était danseuse, ne gardant le corps de personne, n'étant pas là pour porter assistance, mais espérant juste donner un peu de rêve aux gens ?) qu'elle se figea. Intuition féminine, instinct millénaire ou pouvoir empathique... aucune sorte d'importance. Le danger arrivait en courant et il fallait réagir vite.

L'adrénaline qui avait reflué le temps d'une courte conversation coula à nouveau à flot dans ses veines. Elle eut l'impression de revenir dans cette ruelle, où elle se croyait poursuivie. Pourtant, cette fois, elle n'était pas la cible.

Maureen n'était pas de ces gens courageux à en être inconscient. Pas non plus une vraie super-héroïne, quoi qu'elle en ait dit. A cet instant précis, son instinct la poussait plus à fuir qu'à s'interposer. Mais...

Il y avait toujours un mais.
Pourtant elle ne connaissait cet Ethan, et son ami Michael ni d'Eve ni d'Adam...
Pourtant elle n'était pas de ceux qui recourent à la violence pour régler une situation.
Pourtant, elle n'était pas directement visée.
Mais elle fut incapable de tourner les talons pour sauver sa peau, comme toute personne normalement constituée devrait le faire. Elle releva le menton, essaya de gommer la peur de son visage, n'y parvint pas et se contenta de se rapprocher du mutant écailleux, comme pour clamer qu'elle faisait partie du lot. Et maintenant quoi, de ses deux poings frêles, elle assommait les assaillants ? Pas plus tard qu'un peu plus tôt (sic), elle déplorait que son petit talent particulier ne lui soit d'aucun secours en cas de conflit.

Sa seule chance, c'était que ces caïds racistes aient une seconde d'hésitation en voyant une frêle petite jeune femme s'interposer face au massacre programmé.

* Peut-être que je devrais tomber dans les pommes... *

Voilà qui pourrait faire diversion, sans même qu'elle ait vraiment à se forcer.
Ou pas.
avatar
Invité
Invité

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Sam 3 Déc - 16:24
*Valiente* Ce dit le lézard en voyant les deux hommes courir courageusement vers lui. Ils étaient même suicidaire de foncer avec des armes blanches vers un mutant sans savoir le pouvoir qu'il avait et surtout de l'avertir de l'attaque en hurlant. D'une certaine façon ils avaient raison de réagir de cette manière, leur pays était envahie et ils voulaient le protégé, comme l'avait fait quelque siècle plus tôt les indiens quand les colons arrivèrent. Mais la encore, ils n'avaient aucune chance de victoire, car même si les mutants étaient beaucoup moins nombreux, ils étaient beaucoup plus puissant.

Ethan décida de leurs montrer ses capacité et ainsi les calmer un peu. Bien sur, ils le détesteraient encore plus après ceci, mais au moins ils comprendront clairement leurs infériorité.

Le mutant ouvrit un vortex sous les pieds des assaillants afin de les piéger dans leurs course, comme ils étaient près des quais, il décida d'ouvrir la sortie au dessus de l'eau, pour leurs rafraichir les idées.

Le vortex s'ouvrit sans peine, et les deux hommes finirent à la flotte, sans rien comprendre à ce qui leur arrivait. Ils se regardèrent comme deux ronds de flan, avant de nager précipitemment vers l'échelle métallique la plus proche, d'où ils se hissèrent, détrempés, sans plus avoir visiblement aucune envie d'en découdre avec les mutants. Ils fuirent dans la direction opposée, d'où ils étaient venus.


Peut-être que d'autre personne allait attaquer après cela, mais au moins ils seront qu'ils devront faire attention en approchant.

L'Argentin était tellement dans sont action qu'il ne fit même pas attention au deux autres compagnons, ni à leurs faits et gestes.


Dernière édition par Avenir le Dim 4 Déc - 18:38, édité 1 fois (Raison : Résolution faite !)
Michael Käferböck
Michael Käferböck
Ganymède : Membre actif
Ganymède : Membre actif
Age : 34
Nom de code : Gespenst

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Mer 7 Déc - 3:36
Dans une attitude de totale ouverture, Michael fourra les mains dans ses poches et haussa nonchalamment les épaules en réponse à Ethan. Il se mordit les lèvres en songeant qu'il pourrait faire un effort pour être de meilleure compagnie, puis écouta l'homme lézard suivre son exemple et se présenter à travers son travail. En même temps, on en apprenait généralement beaucoup ainsi sur les gens.

La nouvelle-venue sembla un instant vouloir ajouter quelque chose à la conversation lorsque de jeunes voyous firent apparition au coin de la rue, portant des armes contondantes et manifestant leur envie de casser du mutant. Michael soupira, découragé. Et après, il se demandait pourquoi il recevait tant d'appels au travail... Dans ce monde de brutes et d'intimidation, ce n'était pas surprenant que les gens sentent un aussi grand mal de vivre.

Réalisant que l'Écossaise cherchait à se blottir contre Ethan, sans trop être sûr de qui elle tenterait ainsi de protéger par qui, Michael alla se placer de l'autre côté de la demoiselle, adoptant une attitude défensive de boxeur, les pieds bien plantés au sol. De toute manière, Ethan était garde du corps.

Il y eut alors quelque chose par terre, les deux garçons disparurent, presque immédiatement suivis d'un plouf. L'abdication ne se fit pas attendre bien plus longtemps. L'Autrichien attendit qu'ils eurent filé.

-Je sais pas lequel de vous deux a fait ça, mais je propose qu'on décampe awant qu'ils ne rappliquent avec des renforts...

Il aurait aimé dire quelque chose de gentil à Maureen, pour la remercier de s'être serrée les coudes avec eux, mais ne trouva rien de mieux qu'un pâle sourire, suivi d'une petite question, pour relancer la question alors qu'ils marchaient.

-Et toi, que fais-tu dans la vie?
Maureen de Lancaster
Maureen de Lancaster
Ganymède : Sympathisant
Ganymède : Sympathisant
Age : 36
Nom de code : Heartbeat
http://www.dpalternatif.com/

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Lun 12 Déc - 22:35
* Mais qu'est-ce que c'est que ces types ?!!?? *, songea Maureen, tandis que les frissons provoqués par la pseudo-attaque anti-mutants s'estompaient doucement.

Le premier faisait disparaître ses assaillants comme d'autres nouaient leur cravate le matin. Passe encore. Elle avait d'ores et déjà cru comprendre que ses deux rencontres étaient de type mutant. Mais le deuxième enchaînait la conversation comme si rien ne s'était passé. Ou presque. A peine une mouche pour venir troubler leur conversation quand l'Ecossaise se voyait déjà acculée, attaquée, blessée, à la limite de l'inconscience.
Peut-être n'était-elle pas faite pour la vie à l'américaine. trop fragile. trop sensible.

Il lui fallut un certain temps pour cesser de faire des aller-retours visuels de Ethan à Michael, en passant par l'endroit où les petits caïds avaient disparu sans laisser d'adresse.
Sans parvenir à prononcer un mot, elle suivit le conseil de celui qui avait un accent vaguement germanique, à savoir se détourner de la «scène du crime» pour s'éloigner ni vue ni connue, dans la direction initiée par Michael. Les deux jeunes l'accompagneraient. Ou pas. Elle n'était peut-être pas assez étrange à leurs yeux.

« Je ... »

Elle... elle quoi exactement ? Elle n'avait jamais vu ça ? Pour sûr.
Ça n'était peut-être pas vraiment la remarque à lancer à haute et intelligible voix si elle voulait passer pour autre chose qu'une paysanne tout juste sortie de sa campagne pour visiter la ville. Au lieu de cela, elle se mordilla la lèvre inférieure et leva les yeux vers ce ciel qui ne cessait de s'obscurcir. Un orage s'annonçait.

Quand Ethan et Michael eurent eu tout le loisir de faire le point sur sa propre santé mentale, elle se souvint des quelques règles élémentaires de la politesse dans les rapports humains. Règle n°1: répondre quand on vous posait une question.

« Je... Je danse. Enfin, je suis danseuse. Spécialité contemporaine. Et je, euh... »

Et elle euh rien en fait.
avatar
Invité
Invité

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Jeu 15 Déc - 0:37
"Soy yo qui a fait ça. "

Répondit l’Argentin à la question indirecte de Michael. Il voulait ainsi clarifier les choses et surtout rassuré la pauvre Maureen qui semblait encore sous le choc. Elle n’avait pas l’air d’être habituée à la violence et il espérait ne l’avoir pas trop effrayer avec son action, il l’avait fait si naturellement. Bizarrement, elle c’était rapproché de lui pendant l’attaque, elle n’était pas partie en courant, peut-être avait elle vu en lui quelqu’un de rassurant. Mais même s’il avait dit son métier quelque minute plutôt tôt, il avait toujours l’idée d’être quelqu’un effrayant, surtout pour une jeune fille. Toujours est-il, que c’était une sensation nouvelle et agréable de protéger une demoiselle, surtout qu’elle était plutôt agréable à regarder.

Tout en se déplaçant dans la direction indiquée par Michael, il remit son chapeau pour éviter de se faire attaquer de nouveau.

"J’espère què jè nè vous pas fait por, jè nè voulait pas lors faire dè mal, mais il fallait agir. Avec mes vortex, j’ai pu lors donner unè douche froide, ça dèvrait les calmer. "

Bien sur ils les avaient attaqués, ils méritaient une correction. Mais il se sentait si puissant fasse à eux, qu’il n’avait pas vraiment envie de leurs faire du mal, il avait juste envie de leurs montrer qu’il était dangereux de s’attaquer à des mutants.

"Ils sönt fou d’attaquer des mutänts sans vrais arme. Ils pourraient tomber sour quelqu’un dè plus dangereux què moi. Jè nè les comprends pas, c’est suicidaire. "

L’Autrichien avait changé du sujet, surement pour clamer la demoiselle qui semblait encore paniqué. C’était une bonne idée, malgré que sa rendait la situation anodine, comme si rien de spécial ne c’était passé.
Elle décida de parler, mais était encore bien perturbé par les événement, comme sa voie tremblante le faisait sentir. Elle était danseuse, se qui expliquait son corps doux et fin. Il décida d’essayer de rester dans le sujet, pas que la dance ne lui plaise spécialement, mais elle avait fait l’effort de rester à leurs coté, alors il pouvait aussi faire un petit effort, voir dire un petit mensonge.

"Tou es dänceuse, une artistè, c’est un beau métier, toutè ën doucor. J’aime beaucoup la dancè, mais ma tränsformatiön nè m’a pas permis de trouver unè partenaire. C’est la vie. Es possiblè dè venir tè voir ? "
Michael Käferböck
Michael Käferböck
Ganymède : Membre actif
Ganymède : Membre actif
Age : 34
Nom de code : Gespenst

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Mar 27 Déc - 1:35
Les deux jeunes gens lui emboîtèrent le pas sans trop hésiter et Michael les fit rapidement piquer par les petites rues.

-Il n'aurait pas été mieux de fuir plutôt que de leur faire subir cela? demanda Michael, songeur. L'avantage d'avoir eux-même pris un vortex était qu'ils ne pouvaient être accusés que de couardise, et non pas d'agression envers les humains -même s'il s'agissait plutôt de défense. Michael préférait donner l'image de mutants non-violents plutôt qu'autre chose.

Et puis, à quoi bon s'éterniser, le passé était révolu. Puis, l'Écossaise tentait tant bien que mal de répondre à sa question, hésitant, bégayant, ne disant rien. Michael l'encourageait d'un regard s'adoucissant doucement, comme si ses tracas et son manque de sommeil s'effaçaient comme leurs pas sous le ciel gris.

Il hocha enfin de la tête à la réponse de la danseuse réservée, et appuya la question d'Ethan d'un nouveau mouvement de tête. Il comprenait que le pauvre homme veuille sortir de chez lui et avoir une vie aussi normale que possible, mais peut-être préférerait-il y aller accompagné, également.

-C'est une bonne idée!

Il regarda par-dessus son épaule et proposa à ses deux acolytes, principalement parce que la danseuse semblait être légèrement anxieuse et dans tous ses autres états également :

-Si vous voulez, on prend un chocolat chez moi, le temps de décompresser un peu. Je pourrai peut-être même vous présenter mes colocataires, s'ils sont là.

Spoiler:
Maureen de Lancaster
Maureen de Lancaster
Ganymède : Sympathisant
Ganymède : Sympathisant
Age : 36
Nom de code : Heartbeat
http://www.dpalternatif.com/

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Dim 8 Jan - 14:20
Alors que les deux garçons discouraient des évènements plus que récents, Maureen se contentait d'opiner du bonnet, comme si tout allait de soi. Bien évidemment, c'était le lot de chaque jour que de voir s'ouvrir des vortex pour «donner une douche froide» puis de reprendre la discussion comme si de rien n'était. La jeune femme s'efforçait de sourire façon «tout va bien, ne vous en faites pas pour moi» mais quelque dans la manière dont les deux autres la dévisageaient lui disait qu'elle n'excellait pas dans cet art.

Le sourire qui éclot sur ses lèvres à la mention d'un «plus dangereux» qu'Ethan paraissait un plus naturel. Plus dangereux que se retrouver projeter ailleurs sans crier gare... certes, les possibilités étaient multiples. Mais il aurait pu également tomber sur moins dangereux. Elle, par exemple. Toute seule.
Sauf qu'elle n'arborait pas des traits qui la désignait comme mutante d'entrée de jeu. Avec un frisson, elle se demanda quelle avait pu être la vie de l'homme-lézard. Et se retrouva à moitié bouche bée face à sa question, sur laquelle vint surenchérir Michael. Venir la voir, elle ?

« Eh bien, je, euh... »

Irfinn ! Ce serait bien pour son ego si elle arrivait enfin à prononcer une phrase complète sans bredouiller.
Commençons par le plus simple.

« Je ne serais pas contre un chocolat chaud... »

Quant aux colocataires en question... Elle se retint à grand peine de demander si...
Et finalement, elle ne se retint pas du tout:

« Ils sont du genre super-héros, eux aussi ? »

Encore fallait-il que le germanophone ait compris de qui elle parlait. Elle allait réellement devoir travailler sur sa clarté d'expression.
Pour souligner son approbation, elle donna à son pas une allure plus énergiques, à mesure que Michael les entraînait dans un labyrinthe de rues dont elle n'était pas sûre de savoir s'enfuir. Elle tourna à droite. Une chance sur trois d'avoir pris la bonne direction. Elle marqua une pause, les regarda tour à tour et dit d'une voix grave:

« Je serais ravie de vous avoir tous les deux à une de mes représentations. »

Savoir que des visages amis trônaient dans la foule anonyme procurait la sensation de danser pour quelqu'un. C'était quelque chose...d'unique.

« En échange, j'aimerais en apprendre un peu plus sur vous. »

La proposition était suffisamment neutre pour que l'un comme l'autre ait toute la latitude de choisir ce qu'il voulait partager. Elle n'était pas si difficile.

Spoiler:
avatar
Invité
Invité

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Mar 10 Jan - 11:16
A la question de Michael, le lézard sourit et dit:

"Mön ami, si j'aurai fait comme ça, tou mé l'aurais réproché."

Il donna une petite tape dans le dos de Michael et lui offrit un grand sourire, pour lui montrer qu'il n'était pas vexer. Ce n'était pas agréable de passer à travers un vortex, surtout si la personne n'est pas au courant qu'il va le faire, Ethan n'aurait pas voulu faire subir ceci à des gens qu'il apprécie.

Il sentit que la jeune fille n'était pas très à l'aise, elle était même encore sous le choc, elle ne devait pas avoir l'habitude des agressions. L'Argentin avait cru qu'elle était une mutante, mais maintenant il en était plus très sur. Ou peut-être avait elle un pouvoir très faible. Dans tous les cas, c'était étonnant qu'elle reste à leur coté.
Le plus étonnant, c'est qu'après avoir repris quelques couleurs, elle accepta de se rendre chez Michael prendre un chocolat chaud. Le mutant vert était heureux de cette idée.

"C'est uné bonne idée, je vox biën venir moi aussi. Merci dé l'ïnvitatione."

Maureen avait l'air heureuse à l'idée qu'il puisse venir la voir. Ethan était surpris, mais contant de rencontrer des gens si sympathique et ouvert.
Tout à coup son portable sonna et indiqua qu'il avait reçu un message. Il le regarda et son visage prit une expression déçue.

"Jé vais dévoir partir, le travail m'appélle. Excousez moi, une autré fois pét-être."

Il leurs serra la main et leurs donna une carte de visite, sur celle-ci les deux jeune gens pouvaient lire le nom et prénom d'Ethan, mais aussi sont adresse et surtout y voire le logo d'Existenz.
Après cela fait il s'éloigna doucement par un autre chemin.
Contenu sponsorisé

27 juin - Rêvons, la mer est belle Empty Re: 27 juin - Rêvons, la mer est belle

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum