[Courtier Stanford] Port Internationnal de New-York

Le bateau arriva enfin à quai dans le port international de New-York. Le trajet avait été long depuis le port de Rotterdam. Il faut dire que Stanford avait choisi le trajet le moins cher, il s'était donc retrouvé dans un de ces portes-conteneurs du siècle dernier qui avait été transformé en paquebot de ligne low-cost lorsque la pénurie de pétrole avait mis un terme aux voyages aériens pour les gens comme lui.

Pris dans le flot des centaines de passagers qui quittent le navire, Stanford avance lentement vers le quai, sa petite valise contenant juste quelques vêtements, déjà tous sales du long trajet en mer. Ce quai bondé de monde, tous ces pauvres gens partis comme lui en Amérique dans l'espoir d'un je ne sais quoi de mieux que chez eux...tout cela mine un peu le moral de Stanford. Jusqu'au dernier moment il avait conservé l'image d'un New-York Splendide et majestueux comme celui des films d'Hollywood, mais il est là au milieu d'une foule aussi sale et pauvre que lui qui s'agglutine devant les barrières des douanes.

La foule l'emporte ainsi jusqu'au poste de douane. Peu renseigné sur les procédures, Stanford sait juste qu'en tant que citoyen de l'Union Européenne il peut normalement encore, malgré la déliquescence de celle-ci, avoir d'office un visa touriste de 30 jours en se présentant à la douane.

L'agent des douanes, voyant arriver le petit bonhomme devant lui, manqua d'en manger son stylo. Il lança d'un ton étonné :

"Mon gars, t'es pas un peu jeune pour voyager seul ?"

Avant que Stanford n'ait eu le temps de répondre, une voix retentit derrière lui :

"Il est avec moi"

Se retournant, le garçon vit qui avait parlé.


Il s'agissait d'un type, plutôt jeune, portant des lunettes de soleil et un smoking sale. A son souvenir, pendant la traversée, Stanford avait du le croiser une ou deux fois sans y avoir prêté plus attention que cela...

Le douanier ne posa pas d'autres questions, prit les papiers de Stanford - ne les regarda pas - puis ceux de l'homme - qu'il n'examina pas non plus - avant de leur établir deux visas courte durée.

Le type rangea les documents puis attrapa Stanford par l'épaule, sans que celui-ci ne puisse résister... Étrange, étrange...

Une fois sur le territoire américain, l'inconnu sourit au garçon.

"Tu dois certainement te poser quelques questions, Stanford. Mais je t'ai rendu service et maintenant tu vas faire de même pour moi... D'accord ?"

L'intervention de l'inconnu surpris Stanford, mais il réussi à se retenir de sauter jusqu'au plafond avant de se retourner pour observer qui avait intercédé en sa faveur.

Stanford fut d'abord comme immobilisé par la peur que lui inspirait cet individu à l'apparence louche. Il trouva tout juste la force de passer la douane quand ce dernier le poussa par l'épaule et visiblement cela suffit à faire illusion devant le douanier. Stanford se demandait encore pourquoi un type avait fait semblant de le connaître quand il vit un gamin avec des écailles dans le cou se faire emmener par des douaniers peu précautionneux loin des cris désespéré de sa mère, elle aussi entre deux agents de sécurité baraqués comme des catcheurs.

Il s'appretait à remercier l'inconnu qui lui avait sûrement sauvé la vie, ou du moins c'était ce dont Stanford était convaincu, quand ce dernier lui adressa la parole pour lui réclamer un jsute retour des choses.

Stanford, jamais sortit de sa banlieue et dans le fond assez naïf et innocent malgré tout ce qu'il aimait raconter à ses camarades de récréation, lui répondit le plus naturellement :

"Evidemment, je suis pas un salop. Tu m'as fait éviter une merde, je dois te faire de même."

Aussi bien la structure de ses phrase que l'accent polonais de Stanford, indiquait qu'il venait d'ailleurs. Il roulait les r pire qu'un irlandais et avait un vocabulaire à mi chemin entre un gamin de 5 ans et un caïd de banlieue.

[Attention tu ne peux jouer que ton personnage et pas inventer des événements dans le courtier, comme l'apparition du gamin aux écailles... Même si tu as bien compris l'idée que je souhaitais développer dans le courtier ^^ Pas la peine d'éditer ton message pour cette fois... Bon jeu ^^]

L'inconnu sourit doucement puis attira Stanford dans une petite ruelle. Il poursuivit :

"Très bien. Tu es fidèle, c'est un bon point. Je le savais. Comme je savais que tu t'appelais Stanford et que tu es venu aux États-Unis pour rejoindre l'Institut Xavier..."


Le petit garçon et le type au smoking arrivèrent dans un petit terrain vague. Là, au milieu de ce dernier, une voiture était stationnée avec une fille armée d'une épée sur le capot. Voyant le duo, elle demanda :

"Paul. Alors tout s'est bien passé ?"

L'homme opina du chef et désigna Stanford.

"Oui, Black Kiss, j'ai réceptionné notre invité. Il a les mêmes pouvoirs que toi en gros..."

La fille descendit de son toit et alla s'installer au volant du véhicule. Paul et Stanford prirent place à l'arrière. La bagnole démarra et commença à rouler dans les rues encombrées de New-York.

Paul poursuivit :

"Ne t'inquiètes pas, je ne compte pas te kidnapper. Nous allons aller dans l'un de mes appartements et là tu trouveras un ordinateur. Je te demanderai de jouer un mauvais tour à quelqu'un, puis je te laisserai partir..."

La réponse de l'inconnu à qui il devait d'avoir passé la douane sans anicroche troubla beaucoup Stanford. Cet individu en savait beaucoup trop sur lui pour que ça soit normal, pendant un instant il s'était cru au milieu d'une de ces séries au scénario baclé où l'enchaînement des évènements et l'introduction des personnages est parachutée de nulle part.

Cette impression ne s'arrangea pas vraiment lors qu'il tomba nez à nez avec une femme en robe de soirée debout sur une énorme voiture américaine avec une épée à la main. Mais comme tout le monde se comportait comme si tout cela était le plus normal du monde, Stanford se laissa porté par les évènements. Il faut dire qu'il n'avait pas vraiment idée d'un autre endroit où il pourrait aller ni de comment il avait une chance de rejoindre l'institut. Au moins ces gens connaissaient l'institut et puis, quand on a 12 ans, comment refuser de devenir un espion international ? Parce que c'était ainsi que Stanforsd voyait la proposition de Paul et Black Kiss.

D'ailleurs le fait que la fille s'apelle Black Kiss, l'interpela : un nom de code, un nom secret de super-héros comme dans les comics de son père qu'il avait retrouvé au grenier dans une boite en carton. Un peu perdu par les evenements, il n'avait pas tout suivi avec précision mais il était sur d'un truc cette fille était une mutante, et une mutante proche de la façon dont il l'était lui d'après ce qu'avait dit Paul, et elle avait super la classe. Il ne fallut pas plus que ces quelques instant de réflexion pour décider que lui aussi quand il serait un super-héros hacker de la mort, en plus des lunettes noire il aurait une épée au moins aussi cool que celle de Black Kiss. Mais avant il lui fallait un nom de code.

En réfléchissant il avait suivit les deux adultes et était monté dans la voiture qui roulait désormais dans les rues de New-York. Il fut tiré de ses réflexion avant d'avoir trouvé son nom de super-héros; quand même "hacker" c'est pas original, "Ordinatueur" assez mauvais et "Black Infiltrator" peu être un peu too much. On lui demandait de faire de la merde avec un ordinateur, normalement il savait faire, mais bon pour l'instant son pouvoir ne lui avait permit que de faire des petits trucs comme on/off ou régler le volume, enfin ça c'était quand il faisait ce qu'il voulait qu'il fasse. Mais bon de toute façon il n'avait pas trop le choix et puis, pourquoi ne pas essayer?

Il répondit donc, n'osant pas dire qu'il n'était pas du tout sur de pouvoir faire ce qu'ils voulaient de peur qu'il ne le jettent sur le bord de la route :

"Et vous pourrez me conduire à l'Institut quand j'aurais fini la bidouille pour vous"

Paul sourit bizarrement à Stanford :

"Mais bien sur, le petit gentleman sera amené bien gentiment devant les grilles de l'Institut..."

Puis, il demeura silencieux pendant le reste du court trajet en voiture. Black Kiss conduisait rapidement et emmenait le jeune mutant et son drôle l'accompagnateur au travers de rues de plus en plus désertes et misérables.

Elle commenta, d'une voix enjouée :

"Bienvenue dans le Bronx !"

Finalement le véhicule s'arrêta devant un immeuble désaffecté. Stanford fut prié de descendre et d'accompagner la femme et Paul à l'intérieur.

Il s'agissait d'une sorte d'entrepôt complétement vide à l'exception d'une petite table sur laquelle était installé un ordinateur branché.

Paul alla se positionner devant celui-ci. Il demanda à Stanford :

"J'aimerai que tu hackes un ordinateur qui a une certaine adresse IP. Puis, tu te connecteras au site www.rencontresmutantesentreelles.fr et tu posteras une annonce..."

Il sortit un papier plié en quatre de son smoking et le tendit au jeune mutant. Outre l'adresse IP de l'ordinateur a hacker, y figurait une petite annonce.


Paul précisa :

"Tu trouveras la photo fans le fichier "images" de ton ordinateur. Pour le reste, tu devrais pouvoir t'en tirer, non ?"

Le sourire que Paul lui adressa en réponse à sa question ainsi que le ton de celui quand il lui répondit fit penser à Stanford que "ça puait la vodka frelatée à nez plein" comme disait tout le temps sa mère. Les immeuble qui défilaient de plus en plus délabrés dans les rues qu'ils parcouraient ne faisait que renforcer ce sentiment d'insécurité.

Au fur et à mesure il imaginait des choses de plus en plus horribles qu'allait lui faire Paul et Black Kiss. Quand Black Kiss lança son message touristique, cela lui glaça le sang et il dut serrer ses poings dans ses poches pour cacher la moiteur que faisait apparaître la peur.

L'immeuble devant lequel s’arrêta la voiture ferai gagner l'oscar du meilleur décor à un film d'horreur qui ne ferait que tourner sur le parvis, c'est du moins l'impression qu'il fit à Stanford. Complètement pétrifié par la peur de ne pas pouvoir faire ce qu'on lui demanderai, Stanford avançais comme zombifié jusqu'à l’intérieur de la bâtisse.

En entrant dans la pièce unique, il s'arreta un instant : il avait devant lui un décor digne des salles de torture des films d'espionnage. Quelque temps auparavant il s'était senti comme un agent secret vedette à qui on demandait de sauver le monde, mais cette impression était désormais loin derrière, disparu derrière la sensation d'être devenu l'otage d'une organisation secrète maléfique près à la torturer pour qu'il les aide à accomplir son plan.

C'est alors que Paul explicita ce qu'on voulait de lui. Stanford eut tout juste la force de murmurer un timide :

"Oui...d'accord..."

Il tremblait de peur en s'avançant vers l'ordinateur et ce n'est que quand il s'assit sur la chaise disposée devant qu'il parvint à reprendre le contrôle de ses mains. Ainsi on l'avait enlevé et séquestré, puisque c'est ainsi que Stanford voyait désormais les choses, juste pour ajouter une annonce sur un site de rencontre entre mutantes lesbiennes. Il ne comprenait pas très bien en quoi cela pouvait servir à quelque chose ni pourquoi ils avaient de lui mais jamais il n'aurait eut le courage de poser ses questions.
A la précision de Paul, il répondit à nouveau un timide :

"Oui..."

Ensuite il alluma l'ordinateur priant pour que ces capacités ne lui fasse pas faux bond car il avait imaginé tellement d'atrocité qui lui serait sûrement faîtes s'il ne réussissait pas.

Au bout d'une bonne dizaine de minutes, l'ordinateur ciblé avait été craqué et l'annonce postée. Paul eut un sourire de satisfaction et lança à Stanford :

"Très bien. Maintenant, viens avec moi, nous allons pouvoir parler un petit peu pendant que Black Kiss prend le relai..."

La jeune femme s'installa à la place du jeune mutant et commença à pianoter frénétiquement sur le clavier.

Dans un coin de la pièce, Paul eut un petit rire amusé puis annonça tout de go :

"Tu vois, jeune mutant, il y a un détail amusant dans tout cela... Parce que bon je lis dans ta tête comme dans un livre ouvert et je sais que tu veux rejoindre ces grands niais de l'Institut Xavier... Et ça ne me dérange pas du tout !"

Il posa sa main sur l'épaule de Stanford en se bidonnant.

"Parce que vois-tu, pour qu'il y ait des héros, il faut qu'il y ait des méchants. Sinon, ce n'est pas amusant de jouer aux gendarmes et aux voleurs... Alors, ici, tu as en face de toi un super-vilain... Oh, pas un super-vilain qui va chercher des noises aux braves gens... Non, non..."

Paul secoua la tête et termina :

"Je veux lancer un défi à l'Institut Xavier. Un défi qu'il devra relever... Un défi qui sera lancé par, moi, Paul Barrès alias Arcade, troisième du nom !"

Finalement contrairement à toutes les angoisses de Stanford, il n'eut pas trop de mal à faire ce qu'on lui demandait. Mais il fut tout de même plus que soulagé quand Black Kiss lui pris le clavier pour continuer le travail. En la voyant faire, il se demanda encore une fois pourquoi ils l'avaient fait travailler alors qu'elle se débrouillait visiblement mille fois mieux que lui.

C'est alors qu'il était en train de ce poser ces question et que ses pensées commençaient à dériver vers les façon dont ses kidnappeur pourraient se débarrasser de lui que Paul sortit de l'ombre et s'adressa à lui. Stanford aimait de moins en moins ce mec. Quand il était apparu pour la première fois sur le quai, Stanford l'imagina comme une sorte de grand frère qu'il avait rapidement imaginé le guider dans sa nouvelle vie américaine, mais il le voyait maintenant comme un de ces méchant de film d'espionnage, trop caricaturaux pour être vrais. Et le ricanement sonore qu'il émettait en avançant renforçait encore cette image.

Après cette entrée cinémétographique, Paul se lança dans un de ces discours que Stanford ne croyait possible que dans les films. Il s'était d'ailleurs toujours demandé pourquoi les méchants expliquaient leur plans au gentils puis il réalisa qui il était par rapport à Paul et Black Kiss et il se dit qu'ils n'avaient clairement rien à craindre de lui : il servirait de messager jetable. Au final il ne savait pas grand chose sur eux.

C'est alors qu'il sentit le courage monter en lui et redonner vie et mouvement à son corps et son esprit paralysé par la peur jusqu'ici : il allait faire en sorte de rassembler le maximum d'information sur ces deux "super-vilains" et un jour il se vengerait et il commençait tout de suite en notant le nom de Paul Barrès au fond de sa mémoire. Il répondit alors à Paul avec une assurance nouvelle qui faisait presque disparaître les tremblements, même si la nervosité faisait resortir l'accent polonais à couper au couteau de Stanford :

"Je transmettrais ton message Arcade, troisième du nom. Mais su tu veux que je puisse te rendre justice et lui donner une ampleur digne de toi et de ton héritage, il va falloir combler mon manque de culture parce que je n'ai jamais entendu parlé ni d'Arcade, premier du nom, ni d'Arcade, deuxième du nom. Ce sont tes ancètres?"

Barrès sourit à nouveau.

"Pas vraiment. Vois plutôt ça comme des pères spirituels. Des gens qui ont élevé le meurtre au rang d'art. Le premier a vécu, il y a bien longtemps. Il était spécialisé dans les attractions fatales et les fêtes foraines qui tuent. Quant au deuxième, c'était un ingénieur du nom de Hiro Sawada. Il a construit des machines tueuses de mutants qui ont fait un beau massacre sur Génosha. Mais lui aussi est mort, assassiné..."

Il alla s'asseoir.

"Tu as du le comprendre, je suis un mutant comme toi. Mon moteur c'est l'amusement. Je n'ai pas envie de tuer qui que ce soit qui n'aurait une chance de s'en sortir. La chasse est mon frisson. C'est pour cette raison que je t'informe que je déclare officiellement la guerre à l'Institut Xavier et que je ne reculerai devant aucune fourberie pour gagner ce duel..."

Black Kiss se leva de derrière son écran et informa Barrès :

"Voilà, c'est fait. Notre appât a mordu. C'est un peu curieux comme concept mais je pense qu'elle accomplira son office"

Paul se passa la main dans les cheveux et opina du chef.

"Très bien. Pirater les fichiers de l'anti-terrorisme aura été profitable"

Puis, il lança à Stanford :

"Je procède toujours par énigme quand je tend un piège. Si tes futurs collègues arrivent à reconstituer le puzzle, peut-être qu'ils vivront... Sinon, c'est qu'ils méritent de disparaître !"

Quand Paul Barrès entama son monologue sans trop faire de difficultés, Stanford sentit grandir en lui la graine de courage qui l'avais poussé quelques minutes auparavant à tenter de faire parler son geôlier. Il répondit alors :

"Des pères spirituels... des tueurs en série plutôt"

Puis réalisant ce qu'il venait de dire, se repris et revint à un registre moins provocant :

"Enfin si vous voulez que je transmette l'énoncé du défi ou de l'énigme, il faudra bien que vous me le disiez. C'est pas contre vous, mais finir un puzzle quand on a ni toutes les pièces ni aucune idées du truc qu'il représente c'est pas vraiment possible."

En prononçant ces paroles, il serrait les poings dans ses poches pour se donner du courage, tous les muscles de ses bras étaient contractés, cachés derrière les vêtements chauds qu'il avait mis pour la traversé en bateau. Il essayait de manquer aucun détail de ce qui se passait dans cet endroit, de se souvenir de tout. Il passait et repassait tout en revu dans sa tête comme on parcoure à la souris l'écran d'un jeu d'aventure pour vérifier qu'on a rien oublié. Cela faisait tellement peu de temps qu'il était arrivé en Amérique et pourtant le voyage en bateau qui lui avait parut une immense aventure en embarquant il y a quelques semaines lui paraissait désormais tranquille et déjà trop lointain.

Paul Barrès sourit à Stanford.

"Tu l'apprendras bien assez tôt, mon petit, je ne tue pas au hasard ni sans raison. Vois moi plutôt comme le bouffon de l'affaire. Mes paroles sottes sont diablement lourdes de sens. Tu apprendras à me connaître et à me craindre. Tu apprendras tout cela... et bien plus encore !"

L'homme se redressa brusquement et leva les avant-bras.

"Abracadabra-boum !" lança-t-il d'un ton enjoué.

Aussitôt la formule magique prononcé que Stanford sentit ses jambes l'abandonner. Il tomba au sol, sombrant petit à petit dans une molle inconscience...

La dernière image qu'il eut avant de partir fut celle de Paul, penché sur lui, un large sourire aux lèvres.

"Dors bien, p'tit bonhomme, le réveil va être rude !"

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