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Kalalli Renand
Kalalli Renand
Institut : X-Men
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[Courtier Jolène Ferjault] A Glasgow, la vie est un éternel recommencement. - Page 2 Empty Re: [Courtier Jolène Ferjault] A Glasgow, la vie est un éternel recommencement.

Mar 21 Juin - 21:17
L'illusion lancée, Kalalli se rendit à l'étage avec Jolène afin de voir le résultat et le nombre de personnes touchées. Les voix avaient cessé, ce qui était plutôt bon signe. En haut des marches, ils purent se rendre compte que six gardes avaient été touchés, ainsi que deux hommes. Heureusement qu'ils ne s'étaient pas aventurés en haut sans se protéger avant par l'illusion. Ils auraient été dans une mauvaise situation.

L'amie de Jolène s'occupa de débarrasser les armes des hommes de main et les attacha tout comme les deux Lords et l'influence put être relâchée. Autant le barbu restait silencieux, autant l'autre paraissait bavard et très sûr de lui. Il lança une phrase affreuse, pas du tout apeuré, vantant les mérites du rêve pour torturer sans fin.

Jolène décida d'aller à la recherche de la fille tandis qu'elle laissait l'Inuit seul avec eux. Charline allait arriver. Autant démarrer le sale travail avant. Le garçon eut un sourire mauvais aux lèvres et se voulait intimidant. Il observa un instant les deux hommes, et leur lança :

" Vous savez, le rêve que vous venez de faire était ce que je maîtrise le moins bien en puissance. Je suis plus doué pour créer d'affreux cauchemars. Beaucoup plus doués. Imaginez juste l'équivalent de ce que vous venez de subir en plaisir, en deux ou trois fois plus violent en terreur. "

Il laissa le temps aux deux personnes de s'imprégner des paroles et continua :

" Dites moi tout ce que vous savez sur votre ordre. Ce qu'il fait, ce qu'est cette cérémonie, où sont Sir John et sa fille, combien de personnes vous détenez. Tout ce qui fait que je préfère le savoir sans devoir venir me venger. "

L'arme était pointée sur le roux successivement puis sur le barbu. Il était à peu près certain qu'aucun ne lâcherait le moindre mot, et se préparait à leur lancer l'illusion la plus terrifiante qu'il puisse par tranches de dizaines de secondes de plus en plus longues si jamais ils se décidaient à ne rien avouer entre.

Ca s'approchait nettement de la torture pure et simple. Mais ces hommes paraissaient être rongés par le Diable en personne... Aussi l'empathie du garçon était quelque peu inexistante à leur encontre.
Fortune
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[Courtier Jolène Ferjault] A Glasgow, la vie est un éternel recommencement. - Page 2 Empty Re: [Courtier Jolène Ferjault] A Glasgow, la vie est un éternel recommencement.

Mer 22 Juin - 10:12
Charline monta à l'invitation de Jolène. Une fois en haut, la jeune journaliste s'exclama :

"Mince ! Vous avez fait comment ?"

Ailein tenant toujours en joue les deux chefs répliqua :

"Secret professionnel, cocotte ! Mais t'as qu'à mitrailler les saucissons, là au sol, histoire d'avoir des photos souvenirs..."

Et c'est donc alors que la blonde reporter sortait son appareil photo et prenait des clichés que Jolène décida d'explorer le reste de l'étage à la recherche de la jeune fille vue précédemment.

Pendant ce temps, les paroles de Kalalli déclenchait l'hilarité chez Lawrence, le rouquin. Il s'expliqua :

"Ce n'est pas la peine de nous menacer des pires plaisirs de la chair et de la douleur pour que nous acceptions de vous parler de nos projets criminels..."

Le barbu ne semblait pas l'entendre de cette façon, il coupa son acolyte et tonna dans la pièce :

"Petit mutant pour avoir osé porté la main sur Ackerman et Packard de la compagnie des amis, tu t'exposes à notre vindicte mondiale !"

Lawrence ricana de nouveau et répondit de bon cœur :

"Ordre est un bien grand mot, jeune homme. Nous sommes la compagnie des amis ou la bande des quatre si vous préférez... et nous apprécions par dessus tout les divertissements piquants. Sir John a loué ce château pour y réduire en esclavage des jeunes filles et des jeunes garçons que nous avons trouvé dans les parages ou acheté moyennant quelques menues monnaies. La cérémonie qui doit se tenir aujourd'hui est celle de la mort. Mais nos plans ont été contrariés..."

Il fit une drôle de moue laissant le soin au barbu de poursuivre.

"Le plaisir contrarié est le meilleur. De la frustration nait le désir impérieux et sauvage. Vous êtes venus ici pour le meilleur et le pire. Le meilleur, ce sera pour nous. Le pire, ce sera pour nos victimes à venir. Mais soit... Nous consentons à libérer les jeunes gens captifs en ces lieux. Nous consentons même à vous laisser quitter librement cet endroit en les emmenant. Aucun mal ne vous sera fait..."

Il soupira longuement et précisa l'endroit exact où se trouvaient les captifs et comment faire pour ouvrir la porte sans déclencher le moindre piège.

Charline fonça retrouver Jolène pour lui expliquer cela. Et quelques instants plus tard, l'écossaise revint en compagnie de 7 jeunes gens, quatre filles et trois garçons, tous nus et hagards. Kalalli reconnut parmi eux la fille kidnappée par Sir John.

Le barbu termina d'une voix lasse :

"Et maintenant allez-vous en. Nous vous laissons la vie sauve. Le sniper du parc ne fera pas usage de son arme sur vous quand vous quitterez ces lieux... Je vous en donne ma parole !"
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[Courtier Jolène Ferjault] A Glasgow, la vie est un éternel recommencement. - Page 2 Empty Re: [Courtier Jolène Ferjault] A Glasgow, la vie est un éternel recommencement.

Mer 22 Juin - 21:23
Jolène partit à la recherche de la chambre où elle avait vu la jeune fille, laissant Kal' se charger de l'interrogatoire avec Charline et Ailein. Elle chercha pendant quelques minutes sans rient trouver avant que la journaliste ne vienne lui expliquer où se trouvait...les gens? Y en avait combien? Enfin...Kal' avait été plus qu'efficace pour le coup.

Elle libéra les 7 jeunes coincés dans des chambres, complètement dénudés et l'air éteint. Elle ne voulait pas savoir ce qu'ils leur avait fait subir...ou plutôt si...justement...elle voulait savoir...elle voulait que le monde entier sache ce qui se tramait et qu'ils laissaient faire...Elle donna son manteau à l'une des filles présentes et revint dans la salle.

Quand le barbu leur demanda de partir. Jolène hésita entre rire de dépit ou entrer dans une râge sourde et incontrôlée. C'est la deuxième option qu'elle se décida à prendre. Elle saisit l'homme par le col et le rapprocha de son visage.

"Pasque vous croyez vraiment qu'on va vous laisser comme ça, comme des fleurs!?"

Les traits crispés, elle criait sur lui, les yeux sombres. Elle tremblait. De rage. Que la police n'ai pas osé agir. Alors qu'ils savaient...ils savaient tous...L'envie de le frapper lui vint. Mais non...ce n'était pas l'unique fautif...et il pourrait très bien utiliser ça pour l'attaquer en retour...non...il fallait que ça laisse moins de traces...

"Allez vous faire foutre."

Elle avait dis ça sans hurler, crachant toute sa fureur au visage de l'homme. Elle le rejeta violemment sur le sol. Elle les ferait tomber. Elle le jurait. Mais ils ne parleraient pas eux...non...elle balaya la pièce du regard, cherchant le garde le plus jeune ou le plus apeuré...Une fois sa cible trouvée, elle le força à se remettre debout et l'emmena un peu plus loin, pour que les autres n'entendent pas ses réponses. Comme ça, si jamais elle avait des doutes, elle pourrait vérifier avec les autres gardes.

"Déshabillez les autres gardes et ces deux salauds et donnez leurs vêtements aux autres. Faut pas qu'ils attrapent froid."

Ailein et Charline acquiescèrent et s'exécutèrent. A ce titre, si le barbu et les gardes se contentaient d'observer un silence méfiant, Lawrence Packard se tortillait en ricanant.

"C'est très bien, Mesdemoiselles ! C'est très bien ! Le véritable bonheur dans la souffrance est son côté réversible ! Comme un gant ! Je suis un gant entre vos mains !"

Le regard dur. Toujours. Elle entraîna son garde à l'écart. Et le força à s'asseoir par terre, elle s'accroupit ensuite de lui et attrapa le côté de sa gorge avec la main.

"Ecoute mon coco, t'as intérêt à me balancer tout ce que tu sais sur cet endroit. Absolument tout, qui en fait partie précisément, où se trouvent les autres membres...le châtelain par exemple là, il est où? Vu que c'est aucun des deux...Depuis combien de temps sont enfermés les jeunes, ce qu'ils comptaient faire, qu'est ce qu'ils leur ont fait subir, où se trouvent les snipers. Tout. Plus tu m'en diras, mieux ce sera pour toi..."

Le ton était sec et acide, la bouche froncée en une mimique de dégoût, tout comme ses sourcils.

"j'espère pour toi que tu seras coopératif."

La menace n'était pas cachée. Elle n'hésiterait pas à spasmer sa trachée de plus en plus longtemps à chaque hésitation de sa part, même si ça signifiait qu'il répondrait en deux fois plus de temps ensuite. Les gardes aussi la faisaient gerber. Ils obéissaient sans se poser de question juste pour du fric. Ils prostituaient leur morale au plus offrant. Elle n'aurait aucun remord. Non, aucun.

Le jeune garde était effectivement apeuré quand Jolène était venue l'attraper. Il était même en pleurs. Mais au fur et à mesure que l'écossaise parlait, il sembla se calmer. Finalement, il lança d'une voix juvénile (il ne devait pas avoir plus de 18 ans) :

"Tu crois que tu me fais peur ? Tu le crois vraiment ? Alors c'est que t'es encore plus tarée que je le pensais ! Moi, j'ai aucune raison d'avoir peur de toi... Tu pourrais vouloir me tuer que je m'en foutrais ! Car, les vrais seigneur de la peur ici, ce sont les 4 amis. Eux, ils sauraient me faire flancher. Toi, tu peux juste me loger une balle dans la cervelle !"

Il cracha sur Jolène de dégout. Puis, poursuivant d'un ton plus calme le garde dit :

"Je suis là depuis bien un mois. Et les jeunes gens ne sont là que pour le bon plaisir de ces Messieurs. Humiliation, viol, torture et puis meurtre. Voilà ce qui se passe tous les jours ici. Moi, j'ai de temps en temps le droit d'y participer. Mais le plus souvent ce sont les gardes les plus vieux qui ont le droit de s'amuser. Ces Messieurs se contentent en principe de regarder..."

Le garde baissa les yeux et ricana. Il s'étrangla.

"Les snipers j'en sais rien. Je sais qu'il y en a 4 mais de là à savoir où ils se positionnent, j'en ai aucune idée... Ils ont reçu pour consigner de choisir eux-même leur planque et d'en changer régulièrement. Franchement, si ces Messieurs ne vous permettent pas de sortir, vous allez à la mort"

Le jeune homme s'arrêta pour considérer la portée de ses paroles. Puis, il termina :

"M. March et Sir John ont du vaquer pour la soirée à leurs occupations. Je sais pas où ils peuvent être. Et de toutes façons, même ces Messieurs entre eux ne parlent pas de leurs activités respectives !"

Puis, il se tut. Il ne dirait plus rien.
Kalalli Renand
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[Courtier Jolène Ferjault] A Glasgow, la vie est un éternel recommencement. - Page 2 Empty Re: [Courtier Jolène Ferjault] A Glasgow, la vie est un éternel recommencement.

Ven 24 Juin - 21:21
Kalalli n'eut même pas à torturer les deux hommes pour que Lawrence ricane et veuille expliquer spontanément leurs intentions pourtant inavouables. Mais le barbu haussa le ton pour menacer à son tour l'Inuit alors que sa position ne s'y prêtait pas réellement. Puis le rouquin expliqua joyeusement leurs actes comme on raconte un film. Ils réduisaient en esclavage des gens puis les torturaient et leurs infligeaient toutes sortes de sévices avant de les assassiner pour leur seul plaisir. Ils étaient le mal incarnés, songea le garçon avec indignation.

Ils montrèrent même leur déception de voir leurs plans contrariés alors que le second personnage faisait remarquer que la frustration était parfois meilleure. Les deux hommes se moquaient d'eux. Le barbu leur annonça même qu'il consentait à les laisser repartir avec les gens kidnappés et expliqua comment les libérer. Finalement, celui-ci termina par leur demander de partir en leur promettant la vie sauve alors que Jolène revenait avec les personnes nues, dont la fille de sir John. Mais la jeune femme n'entendait pas en rester là et cria à l'encontre de Packard alors que Lawrence semblait prendre beaucoup de plaisir à être utilisé tel un masochiste. Kalalli éprouvait une véritable répugnance à son encontre.

L'ancienne LeX tira un garde un peu plus loin pour lui parler qui même s'il était en pleurs, termina par se ressaisir en prétendant qu'il ne pouvait avoir peur que de ses maîtres qui étaient les vrais maîtres de la terreur. L'illusionniste eut un sourire mesquin. Cette phrase sonnait comme un défi.

" Le seul mettre de la terreur ici c'est moi. " commença-t-il par lui lancer. Puis il regarda successivement le garde et Lawrence. " Et je vais vous le prouver. "

Sans hésiter, il lança une illusion de terreur à tous les gardes présents et au rouquin, l'arme toujours en main. Maintenant son influence sans avoir la moindre envie de la relâcher, il ajouta pour l'homme barbu :

" Il y a quatre snipers maintenant ? Vous allez leur demander de revenir vous attendre dans le hall en dessous en prétextant avoir besoin de leur parler. Avec quel moyen vous les joignez ? "
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Ven 24 Juin - 21:32
Alors que les personnes prises sous l'influence de Kalalli se tordaient de terreur et que la pièce commençaient à s'emplir d'une odeur d'urine et de matières fécales, le barbu s'exécuta.

Il expliqua à l'inuit qu'il avait besoin d'un petit téléphone dans sa poche et lui donna la marche à suivre pour être mis en contact avec les snipers.

"Revenez tout de suite à l'intérieur. Laissez vos armes sur place. C'est un ordre ! Toute transgression ou initiative personnelle sera punie de mort !" hurla l'homme pour couvrir les hurlements de ses alliés.

Au bout de quelques minutes, 3 hommes en uniforme débarquèrent dans la pièce, les mains sur la tête. Il en manquait un...

Le barbu commenta :

"Il a du se douter de quelque chose. Je ne peux dire s'il a fui ou s'il est embusqué quelque part... Quoi qu'il en soit..."

Il retenta de le contacter. En vain.

"Quoi qu'il en soit, il a coupé sa radio"

L'un des snipers se permit de commenter, les jambes tremblantes et la mine défaite :

"C'est Silvio, M. Ackerman. Il nous a indiqué qu'il allait prévenir Sir John et M. March pour qu'ils ne reviennent pas. Et il a dit qu'il ferait feu sur toute personne autre que les gardes ou que vous même et Lawrence, Monsieur..."
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Dim 26 Juin - 16:05
Jolène regarde d'un oeil éteint le garde lui cracher dessus. Elle essuya la provocation d'un revers nonchalant de la main, la mine toujours grave. Elle accumulait sagement. Maintenant lavée de la bave du crapaud, elle écoutait ses paroles, l'esprit étrangement lucide. Le calme après la tempête. La haine bouillonnait toujours mais elle était contrôlée. Quand il parla des viols auquel il avait sagement participé, elle relâcha une soupape. Un court instant, une expression de haine féroce apparût sur son visage, juste le temps d'une claque libératrice donnée du revers de la main. Une baffe violente et sèche, autant pour lui rappeler qu'entre ses mains, ils n'était présentement rien, que pour soulager la petite écossaise.

Finalement, il lâche quelques informations utiles. Il y aurait 4 sniper positionnés selon leur bon vouloir sur toute la propriété. Et les deux autres, John et March, n'étaient pas là. Tant pis. Ils se contenteraient de ce qu'ils avaient sous la main pour les conduire à la justice.

Kal' utilisa son pouvoir effaçant les beaux discours prononcés derrières des hurlements et des sphincters rapidement relâchés. L'écossaise fronça du nez. Heureusement qu'elle n'avait pas elle non plus à subir cela. Il en profita pour demander à M. Barbe de rappeler immédiatement les snipers.

Peu après, trois hommes entrèrent dans la pièce. Trois, pas quatre. M. Ackerman leur dit que le quatrième avait coupé sa radio et un des hommes leur apporta des précisions supplémentaires en leur disant qu'il allait prévenir John et March. Ils ne pourraient pas attraper les Quatres ce soir. Qu'à cela ne tienne, elle était patiente. Il ajouta que le sniper qui était resté tirerait sur ceux qui n'étaient ni des gardes, ni les deux nobles. Jolène jeta un oeil rapide autour d'elle. Les prisonniers étaient déjà déguisés en gardes, il ne restait plus qu'eux en civil. Elle regarda les nouveaux arrivants puis s'adressa à M. Ackerman.

"Je suppose que vous avez des habits de rechange pour vos gardes. Et que vous avez une voiture aussi...une grande voiture..."

Ils allaient devoir quitter l'endroit tous ensemble. Sans oublier le matériel qu'Ailein et elle avaient déposé, c'était des preuves bien trop voyantes. Ils permettraient aux deux de se remettre des habits qui étaient à eux...pour éviter que le sniper ne tique en les voyant sortir en caleçon. Et ils laisseraient tous les autres gardes attachés et assommés, sans téléphones ni talkies. Il fallait que leur fuite soit couverte le plus longtemps possible. Habillés avec des costumes de gardes et en cachant un peu leur visage, dans la voiture, ils devraient faire illusion assez longtemps...

Le barbu leur indiqua où trouver les tenues de rechange des gardes. Kalalli, Jolène et leurs deux alliées purent se changer et revêtir des uniformes à peu près à leur taille. Puis, Ackerman et Lawrence purent se rhabiller sous l'oeil attentif d'Ailein, toujours prête à faire feu sur des crevures pour rendre service.

Enfin, la petite troupe quitta en compagnie des prisonniers habillés en garde, le château, laissant derrière eux les vrais gardes et snipers en caleçon, ficelés et dépourvus de tout moyen pour contacter l'extérieur.

Le plan marcha et permit à Jolène et Kalalli d'atteindre une grosse voiture noire. Tout le monde entra à l'intérieur en se serrant un peu et put quitter le parc, non sans avoir essuyé quelques tirs de snipers, ricochant joyeusement sur le blindage du véhicule...
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[Courtier Jolène Ferjault] A Glasgow, la vie est un éternel recommencement. - Page 2 Empty Re: [Courtier Jolène Ferjault] A Glasgow, la vie est un éternel recommencement.

Dim 26 Juin - 18:07
Quelques heures plus tard et Jolène et Kalalli étaient au commissariat le plus proche. Ackerman et Lawrence avaient été remis aux forces de l'ordre qui les avait immédiatement placés en garde-à-vue. Le commissaire avait, par ailleurs, indiqué qu'une fois que les dépositions de tout le monde seraient prises, il téléphonerait au procureur du coin pour savoir si une descente sur le château de Cawdor était à l'ordre du jour...

Ailein et Charline étaient là aussi. La première, prenant un café chaud, la seconde notant frénétiquement des bribes d'article sur son petit carnet.

Bref, tout allait bien se passer... Tout allait bien se terminer... Quand...

"Très bien, MM. Ackerman et Packard, le Procureur a ordonné votre mise en liberté. Après tout cette histoire n'est qu'un sinistre malentendu... Oui, passez une bonne soirée messieurs et vraiment navré pour toute cette histoire..."

C'était la voix du commissaire. Il venait de relâcher les deux infâmes personnages. Quelques instants plus tard, il revint vers Jolène et Kalalli et lança :

"Je les ai relâché. Ils sont sortis par la porte de derrière. Libres. Et ce n'est pas la peine de me brailler dessus mais nous ne pouvons rien contre eux. Ils sont au-dessus de toute justice. Je ne sais pas ce qu'ils sont exactement mais... C'est du gros. Du très très gros"

Il semblait au bord de l'évanouissement.

"J'ai donc du les relâcher. Et je vous conseille d'oublier toute cette affaire ou de chercher des alliés de taille. L'affaire a été jouée en très haut lieu après tout... Et..."

Un dernier truc paraissait chiffonner le fonctionnaire de police.

"L'un d'eux, M. Lawrence Packard, a indiqué que vous avez 24 heures pour quitter le pays, faute de quoi il sera dans l'obligation de massacrer vos familles où qu'elles se trouvent... Et à mon avis, ce ne sont pas des menaces en l'air !"
Kalalli Renand
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Dim 26 Juin - 20:22
Le barbu s'était exécuté rapidement et avait rappelé tous les snipers. Sauf que l'un d'eux manquait malheureusement à l'appel. L'un des hommes leur apprit que celui qui n'était pas venu avait prévenu March et John qui ne reviendraient donc pas. Le garçon pesta. Ils ne pourraient pas attraper tout le lot. Mais deux sur quatre était déjà pas si mal que ça. Le soucis résidait surtout dans le fait de pouvoir s'échapper malgré la présence d'un sniper dans les parages qui n'hésiterait pas à faire feu. Heureusement, certaines paroles n'étaient pas tombées dans l'oreille d'un sourd.

Jolène avait songé immédiatement à s'échapper en se déguisant en garde. Et en effet, chacun put trouver de quoi se vêtir et s'échappa jusqu'à la voiture des Amis pour disparaitre jusqu'au commissariat où ils reçurent un accueil agréable. Charline put profiter du calme pour grater son papier pendant qu'Ailein et Kalalli prenaient un café. Puis soudainement le commissaire parla.

Il annonça à des gens qu'ils étaient libres. Ces gens n'étaient autres que les deux hommes qu'ils leur avaient amené sur un plateau d'argent. L'Inuit se leva brusquement, bouche bée. Puis le gradé s'approcha d'eux pour leur confirmer qu'il les avait relâché à cause de ce qui faisait qu'ils étaient intouchables. Pire, ils recevaient même des menaces de la part de Lawrence Packard, l'affreux rouquin, qui les forçait à quitter l'Ecosse sans quoi il massacrerait leurs familles.

" Il nous menace publiquement auprès d'un commissaire de police, et on doit la fermer ? " s'insurgea Kalalli.

C'était le monde à l'envers. Bientôt ils allaient finir par être arrêtés pour avoir neutralisé des assassins. L'illusionniste se tourna vers Jolène.

" Des alliés de taille, on en a. Georgia. Tu sais avec qui elle s'est mariée ? Elle pourra nous aider avec son mari. J'en suis sûr. Il faut qu'on aille la voir ! Ils pourront nous aider ! "

Si c'était un bras de fer qui était nécessaire, il faudrait des gens puissants pour le mener. Justement, Lloyd était de ceux là. Et la richesse faisait parti de son quotidien.
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Dim 26 Juin - 21:05
Ils se changèrent après qu'on leur ai indiqué où se trouvaient les vêtements de gardes et partirent tout de suite après dans la voiture noir sous le feu nourri du sniper. Heureusement pour eux que la voiture était blindée. Mais Jolène n'y avait même pas pensé. Elle voulait livrer ces ordures à la justice. C'était la seule chose qui importait.

Elle garda le silence pendant le voyage, fixant tour à tour leurs deux prisonniers le visage neutre. Elle les voyait déjà derrière les barreaux mais...si seulement c'était aussi simple...

Après quelques heures de routes, ils arrivèrent au commissariat. Voila, ils en avaient fini avec ça...Il ne resterait plus que leurs dépositions. Elle posa sa main sur l'épaule d'Ailein qui buvait un café, un sourire rassurant sur les lèvres. Finalement...tout s'était bien passé...ils n'avaient pas eu tout le monde mais...

Elle entendit quelque chose de déplaisant qui la fit se retourner vivement. Comment ça..."un malentendu"? C'était des "malentendus" des prisonniers, les violés, les torturés? Le commissaire revint vers eux. Il n'avait pas l'air bien. L'ordre émanait apparemment d'en haut. Plus les branches sont hautes, plus les fruits sont pourris hein? Ça la dégoûtait...

*Ils sont au dessus de toute justice? Et bien nous aussi on va changer de terrain de jeu mes vieux...*

Elle regarda l'endroit d'où étaient sortis les deux pourritures. Elle avait combattu un mégalo qui voulait asservir l'humanité entière, c'était pas des gens comme eux qui allaient la faire reculer.
La dernière phrase fini d'achever sa colère. On menaçait sa famille maintenant? Elle se massa la nuque pour se calmer. Le commissaire n'y était pour rien présentement...mais si elle avait eu le procureur sous la main...La voila devenue étrangère en son propre pays.

Le jeune inuit s'énerva à la nouvelle. Normal. Qui ne l'aurait pas été? Même si le jeune homme était resté dans sa mémoire le gamin un peu timide...il avait évolué. Ce qui s'était passé les avaient tous forcés à évoluer. Et il réfléchissait vite. Georgia...ouaip...

"Je sais...l'andouille bleue..."

Le gros titre vu sur les polaroïds l'avait assez marquée pour qu'elle ai acheté le journal. Elle avait longtemps crû qu'il s'agissait d'une autre Georgia que celle qu'elle avait connue. Mais non...

"Il a beau être stupide, il est riche et les gens le croient influent...et Georgia ne sera pas contre l'idée je pense..."

Si elle était un peu resté la jeune fille de l'institut...Enfin...son mariage impliquait déjà un gros changement...mais elle ne pouvait pas avoir viré de bord à ce point là...

"New-York...C'est là qu'elle s'est installée je crois."

Elle se retourna vers Ailein.

"Tu viens avec nous? Après tout...t'es à la base de cette affaire."
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Dim 26 Juin - 21:49
Ailein baissa les yeux.

"Non, je crois pas... Tu sais, je suis un peu une vagabonde donc me sédentariser si loin de mon pays, ça me botte moyen"

Elle sourit à Jolène :

"Et puis, je te filerai mon adresse. On restera en contact pour cette affaire. Je crois que je vais me mettre au vert quelques temps en Irlande ou j'sais pas trop où..."

Charline mit une main sur l'épaule de la jeune femme et lança :

"T'as qu'à venir chez moi. C'est en Suisse. Tu pourras aussi m'aider pour mon article et comme ça quand Kalalli et son amie seront revenus, on pourra leur prêter main-forte !"

*
**

Les amis se séparèrent le lendemain à l'aéoroport de Glasgow. Les menaces de Packard n'étaient pas à prendre à la légère... d'autant plus qu'il s'agissait de leurs familles qui étaient menacées.

Kalalli et Jolène avaient eu le temps de prévenir leurs proches qui - s'ils furent étonnés de leur départ - respectèrent leur décision.

Et moins de 24 heures après ces funestes événements, Kalalli et Jolène s'envolèrent direction New-York, avec des billets payés par le journal de Charline, direction l'Institut Xavier...
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